Shadockien!
Un bel exemple de plus. Comparaison entre com et réalité.
Shadockien!
Un bel exemple de plus. Comparaison entre com et réalité.
Le comportement des autorités est incompréhensible!
A écouter très attentivement l’exposé de cet homme compétent qui parle juste
https://youtu.be/MxjWv43N5ss
La dernière analyse de M. Raoult
https://youtu.be/0-7R3r5_-EA
Très intéressant
L’incidence est en baisse dans toutes les classes d’âges. Elle varie toutefois peu chez les 0-9 ans. Elle est désormais inférieure à 100 chez les 70-89 ans. Elle est supérieure à 200 chez les 10-49 ans. Plus aucun département n’affiche d’incidence supérieur à 400. 4 départements sont encore au-dessus de 300 : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et l’Essonne. 23 départements en métropole et 1 en Outre-mer ont une incidence supérieure ou égale à 200. Le nombre de personnes testées positives est en baisse dans tous les départements à l’exception du Gers, de la Guyane et de la Réunion.
Parmi les 3-17 ans en semaine 17 (dernière semaine disponible), plus la tranche d’âges augmente, plus l’incidence est élevée. Parmi les 3-5 ans, l’incidence augmente dans 7 régions, et pour la 2e semaine consécutive en Normandie (140), Île-de-France (122), Auvergne-Rhône-Alpes (100), Occitanie (73), et Nouvelle-Aquitaine (67). Elle est la plus élevée dans les Hauts-de-France (142). Parmi les 6-10 ans, l’incidence est globalement en baisse, sauf dans 2 régions où elle est réorientée à la hausse : Hauts-de-France (265) et Normandie (207). Elle est supérieure à 200 dans 3 autres régions : Île-de-France (246), Auvergne-Rhône-Alpes (205) et Grand-Est (203). Au niveau départemental, l’incidence parmi les 3-5 ans est la plus élevée dans la Sarthe, le Val-de-Marne et la Somme (174). Parmi les 6-10 ans, elle est la plus élevée dans les Ardennes (296) et dans le Rhône (294).
Concernant les 11-14 ans, l’incidence est en diminution dans toutes les régions, y compris en Normandie, où elle était en augmentation la semaine précédente. Elle est supérieure à 400 en Haute-Loire et sur le Territoire de Belfort. Elle est supérieure à 300 dans 12 départements au total. La tranche d’âges des 15-17 ans est en baisse dans toutes les régions, à l’exception de la Corse, où elle augmente pour la 2e semaine consécutive (298). Au niveau départemental, l’incidence dépasse les 600 sur le Territoire de Belfort, et les 400 dans les Pyrénées-Orientales (420), à Paris (418), et dans le Val-de-Marne (407).
Au niveau national, la part du variant dit britannique parmi les tests positifs criblés continue de reculer et descend en dessous des 80%, à 79,7% sur 7 jours (à J-3). La part des variants dit sud-africain et brésilien continue d’augmenter, à 5,6%. En Île-de-France, à l’exception des Yvelines, le taux de ces variants continue de croître. Il est désormais compris entre 12% et 15% dans Paris et la petite couronne. Il est également supérieur à 10% dans 6 autres départements de la métropole, en recul dans certains, en hausse dans d’autres. Il est aussi en hausse en Guyane, à Mayotte et à la Réunion. Par ailleurs, la part des tests criblés rapportant des variants indéterminés progresse depuis la fin avril, et a franchi le seuil des 10% cette semaine, pour atteindre désormais 11,3%. Les résultats de ces criblages ne permettent pas de distinguer un variant spécifique. Il peut s’agir de variants britannique, sud-africain et brésilien mal identifiés, comme de variants non encore criblables, comme le variant indien.
L’incidence est en baisse dans toutes les classes d’âges. Elle varie toutefois peu chez les 0-9 ans. Elle est désormais inférieure à 100 chez les 70-89 ans. Elle est supérieure à 200 chez les 10-49 ans. Plus aucun département n’affiche d’incidence supérieur à 400. 4 départements sont encore au-dessus de 300 : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et l’Essonne. 23 départements en métropole et 1 en Outre-mer ont une incidence supérieure ou égale à 200. Le nombre de personnes testées positives est en baisse dans tous les départements à l’exception du Gers, de la Guyane et de la Réunion.
Parmi les 3-17 ans en semaine 17 (dernière semaine disponible), plus la tranche d’âges augmente, plus l’incidence est élevée. Parmi les 3-5 ans, l’incidence augmente dans 7 régions, et pour la 2e semaine consécutive en Normandie (140), Île-de-France (122), Auvergne-Rhône-Alpes (100), Occitanie (73), et Nouvelle-Aquitaine (67). Elle est la plus élevée dans les Hauts-de-France (142). Parmi les 6-10 ans, l’incidence est globalement en baisse, sauf dans 2 régions où elle est réorientée à la hausse : Hauts-de-France (265) et Normandie (207). Elle est supérieure à 200 dans 3 autres régions : Île-de-France (246), Auvergne-Rhône-Alpes (205) et Grand-Est (203). Au niveau départemental, l’incidence parmi les 3-5 ans est la plus élevée dans la Sarthe, le Val-de-Marne et la Somme (174). Parmi les 6-10 ans, elle est la plus élevée dans les Ardennes (296) et dans le Rhône (294).
Concernant les 11-14 ans, l’incidence est en diminution dans toutes les régions, y compris en Normandie, où elle était en augmentation la semaine précédente. Elle est supérieure à 400 en Haute-Loire et sur le Territoire de Belfort. Elle est supérieure à 300 dans 12 départements au total. La tranche d’âges des 15-17 ans est en baisse dans toutes les régions, à l’exception de la Corse, où elle augmente pour la 2e semaine consécutive (298). Au niveau départemental, l’incidence dépasse les 600 sur le Territoire de Belfort, et les 400 dans les Pyrénées-Orientales (420), à Paris (418), et dans le Val-de-Marne (407).
Au niveau national, la part du variant dit britannique parmi les tests positifs criblés continue de reculer et descend en dessous des 80%, à 79,7% sur 7 jours (à J-3). La part des variants dit sud-africain et brésilien continue d’augmenter, à 5,6%. En Île-de-France, à l’exception des Yvelines, le taux de ces variants continue de croître. Il est désormais compris entre 12% et 15% dans Paris et la petite couronne. Il est également supérieur à 10% dans 6 autres départements de la métropole, en recul dans certains, en hausse dans d’autres. Il est aussi en hausse en Guyane, à Mayotte et à la Réunion. Par ailleurs, la part des tests criblés rapportant des variants indéterminés progresse depuis la fin avril, et a franchi le seuil des 10% cette semaine, pour atteindre désormais 11,3%. Les résultats de ces criblages ne permettent pas de distinguer un variant spécifique. Il peut s’agir de variants britannique, sud-africain et brésilien mal identifiés, comme de variants non encore criblables, comme le variant indien.
Les vaccins mis au point sur la base du génome du virus apparu en Chine vont perdre de leur efficacité avec les mutations du SARS-CoV-2. Ils doivent soit s’adapter au fil du temps, soit trouver une formule qui ne se périme pas ou pas trop vite.
Face aux variants, les laboratoires travaillent actuellement à adapter les vaccins existants et à mettre au point un vaccin universel.
Variant britannique, variant sud-africain, variant Henri-Mondor et californien , variant amazonien et désormais indien : la place du virus historique chinois, contre lequel ont été conçus les vaccins, se réduit comme peau de chagrin. En France, dans les régions les plus touchées, c’est maintenant le variant anglais qui domine, représentant jusqu’à 80 % des cas et il pourrait céder la place bientôt au variant brésilien. Avec comme conséquence une diminution, voire une disparition de l’immunité que procurent les vaccins . Pour les industriels du domaine, ce n’est pas une surprise. « Même si tous ne le font pas, c’est normal qu’un virus mute, explique Jamila Louahed, qui dirige la R & D vaccins de GSK. Les mutations qui le rendent plus infectieux et/ou qui lui apportent une meilleure protection sont sélectionnées ». Jusqu’à un point où il va trouve un équilibre avec son environnement. On évolue alors vers une forme endémique de la maladie.
Deux possibilités s’ouvrent aujourd’hui aux laboratoires pharmaceutiques, qui ne sont pas exclusives l’une de l’autre. La première consiste à adapter les vaccins existants grâce à la « mise à jour » régulière des antigènes . La première approche est celle retenue par exemple par Moderna. « Nous venons de débuter en avril, un essai clinique de phase II, qui explore trois hypothèses pour maintenir l’efficacité du vaccin initial dit, mRNA-1273, face au variant sud-africain, explique Stéphane Bancel, patron de Moderna. Nous avons mis au point un nouvel ARN qui en inclut certaines mutations », poursuit-il. Un tiers des participants à l’essai, qui inclut 60 personnes déjà vaccinées, va recevoir cette nouvelle version. Un autre tiers recevra une troisième dose de la version initiale. Enfin un dernier groupe recevra un mélange de la version initiale et de la nouvelle version. « Au stade préclinique, c’est cette dernière option qui avait donné les meilleurs résultats induisant des taux d’anticorps équivalents contre les deux variants du virus », observe le dirigeant. Sous réserve de confirmation lors de la phase II, c’est donc vers cette stratégie que Moderna s’oriente dans un premier temps.
Une autre façon de maintenir le niveau de protection des vaccins qui n’utilise pas la technologie ARN, consiste à ajouter un adjuvant pour augmenter l’immunité croisée, c’est-à-dire l’immunité suscitée par des antigènes plus faiblement reconnus mais qui sont communs aux différents variants. « On peut identifier ces antigènes grâce à la biologie structurale qui permet une visualisation tridimensionnelle du virus, et donc l’identification des régions les mieux conservées », explique Jamila Louahed. GSK, champion des adjuvants a ainsi passé des accords avec Sanofi (vaccin en phase II) mais aussi avec le canadien Medicago (phase III).
Privilégier les antigènes conservés quel que soit le variant pour produire un vaccin universel est la seconde option possible . Le vaccin de nouvelle génération, mRNA-1283, actuellement en phase I est une tentative dans cette direction. Au lieu de coder la protéine Spike entière, critique pour la neutralisation du virus, il est centré sur deux portions de celle-ci, , et devrait en outre pouvoir se conserver dans un simple réfrigérateur.
Le gros avantage, d ‘un vaccin universel, c’est qu’au lieu d’une adaptation après coup, il doit permettre d’anticiper les mutations . « Car il n’y a pas d’antigènes fixes à 100 % sur le SARS-CoV-2. Ce qu’on essaye de prédire c’est plutôt un degré de variabilité », explique Pascal Brandys, qui dirige Phylex Biosciences en Californie. « En faisant de la sélection in vitro du virus sur du sérum post-convalescent, on voit très bien où s’exerce la pression de sélection et donc quels sites du virus mutent le plus », poursuit-il. Si l’antigène n’est pas trop grand, on peut aussi étudier par combinatoire toutes les mutations possibles en un point. Mais si l’antigène est, comme dans les vaccins actuels, la protéine Spike entière, ce n’est pas possible.
Phylex a choisi, pour sa part, un antigène plus petit, dans une région clé du virus pour sa pénétration dans les cellules. Les recherches précliniques terminées, il faut maintenant produire les lots cliniques et c’est finalement une technologie d’ARN messager qui a été retenue. Et obtenir les autorisations pour commencer les essais chez l’Homme, au deuxième semestre en principe.
La société lyonnaise Osivax, a fait, elle, un autre choix : celui d’utiliser la protéine N qui protège le virus, bien qu’elle ne soit pas exempte de mutations. Mais elle ne participe pas à l’infection et ne suscite pas la production d’anticorps, s’appuyant uniquement sur la réponse immunitaire cellulaire.
Rappelons toutefois qu’il n’existe pas à ce jour de vaccin universel pour d’autres virus qui mutent rapidement comme celui de la grippe ou du sida. Les progrès en vaccinologie réalisés à l’occasion de cette pandémie le permettront-ils ? Les obstacles ne sont pas seulement technologiques. Le vaccin actuel contre la grippe n’offre pas une bonne protection mais il représente une source de revenus récurrents pour ceux qui le fabriquent. Pas sûr qu’ils aient vraiment intérêt à y renoncer pour un vaccin permanent. Quant au sida, s’il n’y a pas de vaccin du tout, les progrès des trithérapies, y compris à titre prophylactique, rendent son intérêt fait question, en tout cas d’un point de vue économique.
Catherine Ducruet dans les Echos, le 26 avril