Envie …encore;.. de partager le mot d’humeur de l’ami Jacques:
« Arrêtez de mettre les 68 hard dans le même sac pourri : les années 70 furent « 1 moment de grâce, d’avant le sida…», mais certains «paternalistes lubriques» ont profité du mouvement pour reproduire les vieux schémas de domination.
Trop facile de réduire le cas Matzneff, en défense pour certains ou en justification pour d’autres, au « jouissons sans entrave » de mai 68.
Ceux qui ont porté Matzneff au pinacle, ceux des «69 signatures prestigieuses», dont Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Bernard Kouchner, Patrice Chéreau, Gabriel Matzneff, Jack Lang, Catherine Millet et même Simone de Beauvoir qui prenaient la défense de trois hommes accusés d’avoir fait des films pédopornographiques avec des jeunes de 12 à 14 ans, et participé aux scènes. De «simple affaire de mœurs» sur des «enfants consentants» selon les signataires, ne sont pas et n’ont jamais été des 68 hard.
Non, il s’agissait d’une poignée d’habitués du Flore, du carré des éditeurs et d’auteurs du faubourg Saint-Germain, les critiques littéraires, des copains et des coquins, avec quelques éléments féminins, comme me l’a dit mon vieux compagnon Gérard Belorgey, ex-préfet, devenu secrétaire-général du SNE, syndicat national des éditeurs, « ils sont pires que les politiques… »
Croupis et rance pour parodier l’un d’eux… Philippe Sollers…
Certains étaient Mao comme Philippe Sollers… d’autres coco comme Kouchner…
Ils se tiennent par la barbichette, se soutiennent, accompagnés par celles et ceux de ce petit Paris chic qui se regarde le nombril, se vivent comme le centre du monde de la pensée alors que peu d’entre eux ou d’entre elles ne seraient édités dans d’autres pays. Dans la seconde moitié du XXe siècle pas lèche de grandes plumes en France.
Avec Matzneff, petit écrivain de salon, qui vénère sa bite, c’est le grand frisson garanti à bon compte, la transgression sur papier qui égaie ces petits bourgeois, avec lui c’est le buzz, comme on le dit aujourd’hui dans les médias, mais a-t-il des lecteurs ? Voir plus bas. Il vit dans un appartement de la ville de Paris, reçoit des subsides du Ministère de la culture et de l’Académie, se fait rincer chez Lipp par ses amis.
Une raclure !
Un vil prédateur masqué sous le vernis du dandy !
Et qu’on ne vienne pas me parler de censure, de puritanisme, d’atteinte à la liberté de création, de délation comme le dit la grande-prêtresse des lettres déchue du Monde : Josyane Savigneau, mal français depuis les temps noirs de l’Occupation ose-t-elle écrire sur Twitter, faire l’artiste ne place quiconque au-dessus des lois de la République.
Notre jouir sans entraves c’était entre adultes consentants !
Tout le reste n’est que vile littérature pour paternalistes lubriques…
Extraits: