Sebastião Salgado

Un paysage peuplé de vie entre ciel et terre… Sebastião Salgado a survolé l’immense territoire de la forêt amazonienne pour montrer son rôle essentiel pour la vie de notre planète. Les feux provoqués par l’activité humaine sont une “Blessure” ouverte que le photographe nous décrit dans cette nouvelle exposition à l’Espace Frans Krajcberg (Paris). La sélection de ses photographies inédites nous révèle la force et la vitalité de l’Amazonie et nous rappelle de prendre conscience des dangers qui peuvent menacer cet immense écosystème, si important pour l’équilibre planétaire.

Une photo extraite de cette exposition qui a lieu actuellement à Paris

 

 

Frederic Larrey et Yves Fagnart

On  a fait moins de battage médiatique que pour Munier Tesson, mais leur oeuvre sur le même sujet est incontournable  🙂   

Photos et video du blog n’apparaissent pas sur les mails de notification

Les images de Frédéric Larrey, capturées dans les hautes montagnes du Tibet, témoignent des rencontres entre le photographe et les mythiques panthères des neiges.
Surnommée le fantôme des montagnes, le félin a la réputation d’être un animal extrêmement discret et insaisissable. Les panthères des neiges vivent sur le haut plateau de l’Himalaya. Longtemps braconnées, elles sont devenues très rares et il en reste à peine quelques milliers dans le monde.
Frederic LARREY, photographe et naturaliste a pu rencontrer cet animal mythique dans les montagnes Tibétaines.

 

Yves Fagniart pratique l’art naturaliste depuis plusieurs années. Son mode d’expression favori est l’aquarelle. L’originalité de ce peintre réside dans son approche de terrain et sa transcription des ambiances dans la nature. Ses aquarelles sont un alliage de lumière et d’atmosphère où l’animal et le biotope ont autant d’importance. Depuis plus de 15 ans, il sillonne et répertorie divers espaces naturels en Europe et en Afrique. Ses Œuvres sont reconnues internationalement et sont exposées régulièrement dans différents pays. Elles sont la reconnaissance de son engagement et de son travail, car son parcours est bien à l’image de sa personnalité et de sa démarche pour la protection de l’environnement : « originale et engagée ».

Au temps de mon père

Des photos souvenir d’une époque toute proche mais si lointaine.
Une nostalgie que certains vont partager avec moi, je le sais.

A cette époque, nous avions le Printemps!

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Les « taxis » devant la gare!

On ne consommait pas d’électricité pour laver le linge et peut-être passaient-elles de bons moments entre copines au bord de la Couze!

La Halle aux grains dans sa véritable vocation!

REZA

Le festival d’Art Photographique de Tulle débute le 2 novembre.
REZA en est l’invité d’honneur et il présentera son exposition intitulée « Rêves d’humanité ».
Ci-dessous quelques-uns de ses propos et quelques photos qui, elles, apparaissent  sur le blog mais n’apparaissent pas sur la notification par mail.

« Oui, la photographie peut changer le monde en passant par les êtres humains. Elle entre dans la conscience et l’inconscience des gens, elle crée des émotions, qui vont amener des actions et ainsi de suite.. C’est pourquoi je crois à la force de la photographie et de l’image.
Mon travail, depuis 40 ans, c’est pour une grande partie d’être présents dans des endroits de conflit, des camps de réfugiés, dans des lieux et à des moments où l’humanité souffre. La photographie peut être un très bon élément pour raconter l’histoire de ces personnes, mais je me suis tout de suite demandé : « et si eux, ils avaient les moyens, en termes de matériels et de formation, en termes d’impact aussi sur leur propre vie au sein de leur communauté, de raconter eux-mêmes leur histoire ? » C’est ce qui m’a amené à former un maximum de gens, beaucoup de femmes et de filles notamment, pour qu’ils deviennent eux-mêmes acteurs de leur destin au lieu de rester des victimes passives.  »

Hujar

Le Jeu de Paume consacre une importante exposition au photographe américain Peter Hujar.
La vie et les images de Peter Hujar (1934-1987) sont inséparables de la ville de New York. Indépendant par nature, volontiers combatif, cultivé et très bien introduit dans le milieu artistique, Hujar évoluait au sein d’une scène avant-gardiste faite de danseurs, de musiciens, de plasticiens et de travestis. Son accomplissement en tant que photographe fut contemporain de l’évolution et de la visibilité du mode de vie gay entre 1969 — date des émeutes de Stonewall — et la crise du sida dans les années 1980.
Les reproductions qui suivent sur le blog n’apparaissent pas dans la notification par mail.

Kevin Carter

Autre photographe illustre, Kevin Carter, dans les années 1990, fonde avec Ken Oosterbroek, Joao Silva et Greg Marinovich le groupe de photojournalistes « Bang-Bang Club », une association qui leur permet d’unir leurs forces dans le but de documenter les dernières heures de l’apartheid et de couvrir la période de transition que connaîtra le pays. Ils se fixent alors pour mission de recueillir des témoignages visuels des exactions commises en Afrique du Sud. Leur histoire est adaptée au cinéma en 2010, dans Bang-Bang Club.
En 1993, accompagné de son ami Joao Silva, il se rend au Soudan pour montrer l’horreur de la guerre civile soudanaise et de la famine qui frappent le pays. Certains des clichés de Carter feront le tour du monde, notamment la célèbre image prise à Ayod au Soudan en 1993, dite « La fillette et le vautour » qui montre un enfant soudanais affamé, observé non loin par un vautour (voir ci-dessous). La photo lui vaudra le prix Pulitzer, mais également une controverse très virulente et des accusations mensongères, sur les conditions dans lesquelles elle a été prise.
Le 18 avril 1994, son ami Ken Oosterbroek meurt d’une blessure par balle (probablement un tir ami des Casques bleus durant un reportage dans le township de Thokoza). Carter, accro à un sédatif, couvert de dettes et souffrant de dépression suite aux scènes de guerre et d’atrocités dont il a été témoin, choisit de se donner la mort. Le matin du 27 juillet 1994, il se suicide par empoisonnement au monoxyde de carbone dans sa voiture au milieu du désert1. Il avait 33 ans. Il laisse un mot :
« I am depressed… without phone… money for rent… money for child support… money for debts… money!!!… I am haunted by the vivid memories of killings and corpses and anger and pain… of starving or wounded children, of trigger-happy madmen, often police, of killer executioners… I have gone to join Ken if I am that lucky. » (cf Wikipédia)
La photo qui suit n’apparait pas dans la notification par mail

Gregory Crewdson

Un autre photographe qui met en scène son sujet avant la prise de vue…….
Les photos de Gregory Crewdson, des mises en scène figées, ne sont pas sans rappeler celles des tableaux de Hopper, le côté angoissant aux limites du fantastique en plus… Quelque part entre voyeurisme et fantastique, décalage et angoisse, les images de Gregory Crewdson sont fascinantes.
Le côté un peu malsain, maladif, se comprend sans doute à l’examen de son histoire personnelle.
Les exemples photos qui suivent n’apparaissent pas dans la notification par mail.

Sally Mann

Sally Mann (Expo actuelle Jeu de Paume)

Les photographies n’ont rien d’idylliques malgré leur cadre naturel. Y règne une atmosphère angoissante et parfois lugubre. Une menace pèse sur les paysages et les protagonistes. Lorsqu’ils ne sourient pas et se prélassent, les enfants –Emmet, Jessie et Virginia– sont blessé·es, nu·es ou adoptent des poses d’adultes ambiguës, des poses de détresse ou encore de martyr. Damaged Child (1984), l’image introductive du livre de Sally Mann, montre le visage boursouflé de sa fille Jessie, victime de piqures d’insectes. Sur Emmett Floating at Camp (1991), le corps de son fils Emmett flotte à la surface de l’eau et ne manque pas d’évoquer un cadavre… Ailleurs, on le voit nu, le bas du corps taché par une texture sombre.

Loin de satisfaire ses pulsions sadiques, Sally Mann photographie des événements quotidiens que son œil de photographe transfigure. Elle explore ses peurs de mère, l’angoisse que ses enfants soient en danger, meurent ou grandissent trop vite. Sur la sublime photo The Last Light (1990) (photo ci-dessous) par exemple, une main adulte prend le pouls de sa fille comme si celle-ci allait lui échapper.
Dans le livre Immediate Familily, Sally Mann décrit ses clichés comme «des fictions», des images «fantastiques» ou portant «la plupart sur des choses ordinaires que toute mère a eu sous les yeux: un lit mouillé, un nez qui saigne, des cigarettes en sucre». Consciente des remous qu’ils pourraient susciter, la photographe prévoit d’abord d’attendre que ses enfants soient adultes pour les diffuser. Dans le catalogue de l’exposition, Sarah Kennel, l’une des commissaires raconte: «En l’apprenant, ses enfants […] lui demandent de reconsidérer sa décision. Après avoir consulté un psychologue qui assure Mann et Larry [son mari] qu’Emmett et Jessie sont bien intégrés et parfaitement conscients des incidences d’une publication […], Mann prend le parti de publier.»