L’âme du monde

« Ecoutez, ô enfants des hommes, la grande vérité de la sagesse éternelle: le chemin consiste à passer de la conscience égotique à la conscience universelle. La conscience égotique est duelle: il y a « moi » et « le monde ». Toute ma vie je m’efforce de rechercher ce qui nourrit et satisfait mon ego et à fuir ce qui lui déplaît. La conscience universelle est non duelle: il n’y a plus de séparation entre moi et le monde. Dès lors je quitte la loi mécanique de l’attraction et de la répulsion pour entrer dans la voie libre de l’acceptation de ce qui est. Je dis oui à l’être , au réel, à la vie. Je ne recherche plus mon intérêt égoïste dans le monde, je me sens partie intégrante du monde. Je ne dis plus: si le monde était bien fait il répondrait à tous les désirs,. Mais je dis: mon seul désir est d’être pleinement présent et ouvert au monde tel qu’il est. Le lâcher-prise ultime, qui se réalise dans l’attention de chaque instant, c’est celui de l’ego. Je vis alors dans la pulsation de l’Âme du monde.

Juste après la fin du monde

« Il y a de nombreuses qualités à développer pour grandir en humanité. Mais la mère de toutes est sans doute l’émerveillement. Un homme ou une femme qui ne savent plus s’étonner et s’émerveiller perdent ce qu’il y a peut-être de plus essentiel dans leur humanité: la conscience de l’éclat du monde et du miracle de la vie. Comment ne pas s’émerveiller devant la beauté de la voûte céleste et l’harmonie du cosmos? Devant l’apparition du soleil à la pointe de l’aube et son coucher rougeoyant au crépuscule du jour? Comment ne pas s’émerveiller face à la majesté des cimes enneigées? Face à l’infinité des horizons marins? Devant un champ de coquelicots ou de blé ondulant sous la caresse du vent? Comment ne pas s’émerveiller en écoutant le chant du hibou ou du rossignol? En regardant une rose éclore? En contemplant la danse des papillons et des abeilles, qui butinent de fleur en fleur, ou bien celle des dauphins dans l’océan, ou des hirondelles dans l’azur? Comment ne pas s’émerveiller devant la féerie des forêts et la bonté des vergers? Devant la puissance sereine du chêne, la souplesse du roseau, le parfum délicat du genévrier, la finesse du cyprès, la générosité du pommier, l’élégance du bouleau, la résilience de l’olivier, la tristesse nostalgique du saule pleureur, la joie colorée de l’érable? Comment ne pas s’émerveiller en regardant un chat s’étirer avec grâce et nonchalance, un cerf bondir avec vélocité, un aigle tournoyer dans le ciel avec majesté, un chien gambader joyeusement, une fourmi accomplir sa tâche avec persévérance, quels que soient les obstacles rencontrés? Comment ne pas s’émerveiller en observant pousser les graines que nous avons semées? En voyant les tomates rougir et s’attendrir? En se laissant enivrer par le parfum envoûtant du jasmin, du chèvrefeuille ou du lilas? Oui, comment ne pas s’émerveiller devant la beauté et la bonté du monde. »

Vaccin par ARNm

Covid-19 : le généticien Axel Kahn critique la stratégie vaccinale

Sur Europe 1, Axel Kahn appelle à cibler les « personnes hésitantes » pour leur apporter « transparence » et « enthousiasme » à propos du vaccin.

Publié le  Le Point.fr