SPAM parasite

Une personne inconnue  a posté une série de commentaires désagréables et intellectuellement malhonnêtes sur mon blog.
Vous avez eu droit à leur envoi via les notifications par mail et j’en suis désolé.
Je vais m’efforcer d’améliorer la protection du blog.
Cette personne est répertoriée sur la toile  et elle est connue pour se livrer à ce petit jeu sur un grand nombre de blogs.

Le point épidémiologique au 10 mai

Bulletin épidémiologique – Semaine 18

Du 03 au 09 Mai 2021

Résumé de la situation actuelle:

  • La situation hospitalière continue sa décrue. Au 09/05, les hospitalisations en cours s’élèvent à 25 797 (-10,5% par rapport au 02/05). Les soins critiques en cours descendent sous les 5 000 et s’élèvent à 4 971 (-11,0% par rapport au 02/05). Ces niveaux restent élevés et les soins critiques en cours baissent à un rythme plus lent que lors de la décrue de novembre dernier (-6,6% vs -8,0% pour la 1e semaine de baisse, -11,0% vs -16,6% pour la 2e). La baisse des nouvelles admissions à l’hôpital et en soins critiques est plus prononcée que la semaine précédente.
  • 1 579 nouveaux décès ont été enregistrés sur la semaine. Les nouveaux décès en EHPAD sont en léger recul mais restent autour de 40. Plus de 106 000 décès attribués à la Covid-19 ont été recensés à l’hôpital et en EHPAD.
  • Le niveau global de circulation virale détecté continue d’être en baisse. Le taux d’incidence en semaine glissante au 06/05 est de 192, et le taux de positivité s’élève à 5,8%. Ils sont redescendus au niveau de la mi-février. Le taux de positivité est de nouveau artificiellement réduit chez les 0-9 ans, et dans une moindre mesure chez les 10-19 ans, par la reprise des tests non ciblés dans le milieu scolaire. La septaine sur laquelle sont calculés ces indicateurs compte par ailleurs un jour férié, ce qui entraîne a contrario une réduction du nombre de tests.
  • Chez les plus jeunes en semaine 17, l’incidence continue d’augmenter chez les 3-5 ans dans la majorité des régions.
  • Au 06/05, 24 départements ont une incidence sur 7 jours supérieure à 200, 4 supérieure à 300, et 0 supérieure à 400.
  • Au cours de la semaine, 1 910 292 personnes ont reçu au moins une première dose de vaccin, soit 9,2% de plus que la semaine précédente. 1 371 851 ont été complètement vaccinées, soit 3,6% de plus que la semaine précédente.
  • Depuis le début de la vaccination, 26,4% de la population ont reçu au moins une dose et 12,2% ont été complètement vaccinés. 76,2% des 70 ans et plus ont reçu au moins une dose, 51,3% sont complètement vaccinés. 31,9% des 60 ans et plus ne sont pas du tout vaccinés.
  • Au niveau national, le variant dit britannique du SARS-CoV-2 est encore en léger recul et descend sous les 80%, à 79,7% des tests positifs criblés. Les variants dit sud-africain et brésilien continuent d’augmenter, à 5,6%La part de variants indéterminés est en progression continue depuis fin avril, à 11,3%, et est supérieure à 20% dans 6 départements dont 2 en Outre-mer. La part des tests positifs criblés s’élève à 54,5%.
Le nombre des nouvelles admissions à l’hôpital est en baisse pour la 4e semaine consécutive, à un rythme croissant (-25,0%), et est désormais inférieur à 9 000 en 7 jours, ce qui n’avait plus été le cas depuis la mi-décembre. Les nouvelles admissions en soins critiques sont en baisse pour la 2e semaine consécutive (-23,6%), et sont descendues en-dessous des 2 000. Le niveau des hospitalisations en cours continue de régresser et revient à celui de la 3e semaine de mars, à un peu moins de 26 000. Le niveau des soins critiques en cours reste élevé, mais régresse à un peu moins de 5 000, soit sensiblement le niveau haut de la 2e vague. La part des soins critiques en cours sur les hospitalisations en cours reste en revanche stable à 19,3%.
La baisse des hospitalisations en cours s’observe désormais dans toutes les tranches d’âges, à l’exception notable des 0-9 ans et des 10-19 ans. Elles sont au contraire en tendance haussière chez les 0-9 ans, et sont sensiblement à leur plus haut niveau depuis le début de la pandémie chez les 10-19 ans. Les soins critiques en cours sont en baisse dans toutes les tranches d’âges, à l’exception également notable des 0-9 ans, 10-19 ans, 20-29 ans et les 90 ans et plus. Parmi les 0-29 ans, et tout en concernant des effectifs beaucoup plus faibles que dans la plupart des autres tranches d’âges, elles sont en tendance haussière par palier depuis courant avril.
Sur les 7 derniers jours disponibles (J-3), le nombre de personnes testées est supérieur d’un peu de 133 000 à celui des 7 jours précédents, alors qu’il comprend un jour férié. Une très nette hausse des tests est observée depuis la réouverture des écoles maternelles et du primaire chez les 0-9 ans et, dans une moindre mesure, chez les 10-19 ans depuis la réouverture des collèges et lycées, corrélée à une très forte baisse artificielle du taux de positivité. Du fait de ces réouvertures, le profil des personnes testées redevient en effet plus large et moins ciblé sur les personnes symptomatiques et cas contacts. Le taux de positivité est par ailleurs en baisse dans toutes les tranches d’âges, sans hausse, cette fois, des tests, ce qui indique pour celles-ci une baisse non artificielle. Correction faite du jour férié (1er mai), le nombre de 0-9 ans positifs est en hausse depuis la reprise scolaire. Ces éléments indiquent une tendance à la reprise de la circulation virale chez les plus jeunes, alors qu’elle a régressé chez les autres tranches d’âges dans la suite de la fermeture des écoles, y compris parmi les tranches d’âges peu vaccinées.

L’incidence est en baisse dans toutes les classes d’âges. Elle varie toutefois peu chez les 0-9 ans. Elle est désormais inférieure à 100 chez les 70-89 ans. Elle est supérieure à 200 chez les 10-49 ans. Plus aucun département n’affiche d’incidence supérieur à 400. 4 départements sont encore au-dessus de 300 : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et l’Essonne. 23 départements en métropole et 1 en Outre-mer ont une incidence supérieure ou égale à 200. Le nombre de personnes testées positives est en baisse dans tous les départements à l’exception du Gers, de la Guyane et de la Réunion.

Parmi les 3-17 ans en semaine 17 (dernière semaine disponible), plus la tranche d’âges augmente, plus l’incidence est élevée. Parmi les 3-5 ans, l’incidence augmente dans 7 régions, et pour la 2e semaine consécutive en Normandie (140), Île-de-France (122), Auvergne-Rhône-Alpes (100), Occitanie (73), et Nouvelle-Aquitaine (67). Elle est la plus élevée dans les Hauts-de-France (142). Parmi les 6-10 ans, l’incidence est globalement en baisse, sauf dans 2 régions où elle est réorientée à la hausse : Hauts-de-France (265) et Normandie (207). Elle est supérieure à 200 dans 3 autres régions : Île-de-France (246), Auvergne-Rhône-Alpes (205) et Grand-Est (203). Au niveau départemental, l’incidence parmi les 3-5 ans est la plus élevée dans la Sarthe, le Val-de-Marne et la Somme (174). Parmi les 6-10 ans, elle est la plus élevée dans les Ardennes (296) et dans le Rhône (294).

Concernant les 11-14 ans, l’incidence est en diminution dans toutes les régions, y compris en Normandie, où elle était en augmentation la semaine précédente. Elle est supérieure à 400 en Haute-Loire et sur le Territoire de Belfort. Elle est supérieure à 300 dans 12 départements au total. La tranche d’âges des 15-17 ans est en baisse dans toutes les régions, à l’exception de la Corse, où elle augmente pour la 2e semaine consécutive (298). Au niveau départemental, l’incidence dépasse les 600 sur le Territoire de Belfort, et les 400 dans les Pyrénées-Orientales (420), à Paris (418), et dans le Val-de-Marne (407).

Au niveau national, la part du variant dit britannique parmi les tests positifs criblés continue de reculer et descend en dessous des 80%, à 79,7% sur 7 jours (à J-3). La part des variants dit sud-africain et brésilien continue d’augmenter, à 5,6%. En Île-de-France, à l’exception des Yvelines, le taux de ces variants continue de croître. Il est désormais compris entre 12% et 15% dans Paris et la petite couronne. Il est également supérieur à 10% dans 6 autres départements de la métropole, en recul dans certains, en hausse dans d’autres. Il est aussi en hausse en Guyane, à Mayotte et à la Réunion. Par ailleurs, la part des tests criblés rapportant des variants indéterminés progresse depuis la fin avril, et a franchi le seuil des 10% cette semaine, pour atteindre désormais 11,3%. Les résultats de ces criblages ne permettent pas de distinguer un variant spécifique. Il peut s’agir de variants britannique, sud-africain et brésilien mal identifiés, comme de variants non encore criblables, comme le variant indien.

Le nombre de personnes ayant reçu au moins une 1e dose lors de la semaine s’élève à un peu plus de 1,9 million, soit près de 200 000 de plus que la semaine précédente. 1,371 million de personnes ont été complètement vaccinées, soit 40 000 de plus que la semaine précédente. Ce rythme de progression est ralenti par rapport à la semaine 17. Si 12,2% de la population sont complètement vaccinés, près de 74% ne le sont pas du tout, dont 66,8% des 50-59 ans et 41,9% des 60-69 ans. En revanche, 72,5% des 80 ans et plus sont en partie ou totalement vaccinés, ce qui conduit à la baisse significative du nombre d’hospitalisations en cours et de décès hospitaliers dans cette tranche d’âges.

Bulletin épidémiologique – Semaine 18

Du 03 au 09 Mai 2021

Résumé de la situation actuelle:

  • La situation hospitalière continue sa décrue. Au 09/05, les hospitalisations en cours s’élèvent à 25 797 (-10,5% par rapport au 02/05). Les soins critiques en cours descendent sous les 5 000 et s’élèvent à 4 971 (-11,0% par rapport au 02/05). Ces niveaux restent élevés et les soins critiques en cours baissent à un rythme plus lent que lors de la décrue de novembre dernier (-6,6% vs -8,0% pour la 1e semaine de baisse, -11,0% vs -16,6% pour la 2e). La baisse des nouvelles admissions à l’hôpital et en soins critiques est plus prononcée que la semaine précédente.
  • 1 579 nouveaux décès ont été enregistrés sur la semaine. Les nouveaux décès en EHPAD sont en léger recul mais restent autour de 40. Plus de 106 000 décès attribués à la Covid-19 ont été recensés à l’hôpital et en EHPAD.
  • Le niveau global de circulation virale détecté continue d’être en baisse. Le taux d’incidence en semaine glissante au 06/05 est de 192, et le taux de positivité s’élève à 5,8%. Ils sont redescendus au niveau de la mi-février. Le taux de positivité est de nouveau artificiellement réduit chez les 0-9 ans, et dans une moindre mesure chez les 10-19 ans, par la reprise des tests non ciblés dans le milieu scolaire. La septaine sur laquelle sont calculés ces indicateurs compte par ailleurs un jour férié, ce qui entraîne a contrario une réduction du nombre de tests.
  • Chez les plus jeunes en semaine 17, l’incidence continue d’augmenter chez les 3-5 ans dans la majorité des régions.
  • Au 06/05, 24 départements ont une incidence sur 7 jours supérieure à 200, 4 supérieure à 300, et 0 supérieure à 400.
  • Au cours de la semaine, 1 910 292 personnes ont reçu au moins une première dose de vaccin, soit 9,2% de plus que la semaine précédente. 1 371 851 ont été complètement vaccinées, soit 3,6% de plus que la semaine précédente.
  • Depuis le début de la vaccination, 26,4% de la population ont reçu au moins une dose et 12,2% ont été complètement vaccinés. 76,2% des 70 ans et plus ont reçu au moins une dose, 51,3% sont complètement vaccinés. 31,9% des 60 ans et plus ne sont pas du tout vaccinés.
  • Au niveau national, le variant dit britannique du SARS-CoV-2 est encore en léger recul et descend sous les 80%, à 79,7% des tests positifs criblés. Les variants dit sud-africain et brésilien continuent d’augmenter, à 5,6%La part de variants indéterminés est en progression continue depuis fin avril, à 11,3%, et est supérieure à 20% dans 6 départements dont 2 en Outre-mer. La part des tests positifs criblés s’élève à 54,5%.
Le nombre des nouvelles admissions à l’hôpital est en baisse pour la 4e semaine consécutive, à un rythme croissant (-25,0%), et est désormais inférieur à 9 000 en 7 jours, ce qui n’avait plus été le cas depuis la mi-décembre. Les nouvelles admissions en soins critiques sont en baisse pour la 2e semaine consécutive (-23,6%), et sont descendues en-dessous des 2 000. Le niveau des hospitalisations en cours continue de régresser et revient à celui de la 3e semaine de mars, à un peu moins de 26 000. Le niveau des soins critiques en cours reste élevé, mais régresse à un peu moins de 5 000, soit sensiblement le niveau haut de la 2e vague. La part des soins critiques en cours sur les hospitalisations en cours reste en revanche stable à 19,3%.
La baisse des hospitalisations en cours s’observe désormais dans toutes les tranches d’âges, à l’exception notable des 0-9 ans et des 10-19 ans. Elles sont au contraire en tendance haussière chez les 0-9 ans, et sont sensiblement à leur plus haut niveau depuis le début de la pandémie chez les 10-19 ans. Les soins critiques en cours sont en baisse dans toutes les tranches d’âges, à l’exception également notable des 0-9 ans, 10-19 ans, 20-29 ans et les 90 ans et plus. Parmi les 0-29 ans, et tout en concernant des effectifs beaucoup plus faibles que dans la plupart des autres tranches d’âges, elles sont en tendance haussière par palier depuis courant avril.
Sur les 7 derniers jours disponibles (J-3), le nombre de personnes testées est supérieur d’un peu de 133 000 à celui des 7 jours précédents, alors qu’il comprend un jour férié. Une très nette hausse des tests est observée depuis la réouverture des écoles maternelles et du primaire chez les 0-9 ans et, dans une moindre mesure, chez les 10-19 ans depuis la réouverture des collèges et lycées, corrélée à une très forte baisse artificielle du taux de positivité. Du fait de ces réouvertures, le profil des personnes testées redevient en effet plus large et moins ciblé sur les personnes symptomatiques et cas contacts. Le taux de positivité est par ailleurs en baisse dans toutes les tranches d’âges, sans hausse, cette fois, des tests, ce qui indique pour celles-ci une baisse non artificielle. Correction faite du jour férié (1er mai), le nombre de 0-9 ans positifs est en hausse depuis la reprise scolaire. Ces éléments indiquent une tendance à la reprise de la circulation virale chez les plus jeunes, alors qu’elle a régressé chez les autres tranches d’âges dans la suite de la fermeture des écoles, y compris parmi les tranches d’âges peu vaccinées.

L’incidence est en baisse dans toutes les classes d’âges. Elle varie toutefois peu chez les 0-9 ans. Elle est désormais inférieure à 100 chez les 70-89 ans. Elle est supérieure à 200 chez les 10-49 ans. Plus aucun département n’affiche d’incidence supérieur à 400. 4 départements sont encore au-dessus de 300 : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et l’Essonne. 23 départements en métropole et 1 en Outre-mer ont une incidence supérieure ou égale à 200. Le nombre de personnes testées positives est en baisse dans tous les départements à l’exception du Gers, de la Guyane et de la Réunion.

Parmi les 3-17 ans en semaine 17 (dernière semaine disponible), plus la tranche d’âges augmente, plus l’incidence est élevée. Parmi les 3-5 ans, l’incidence augmente dans 7 régions, et pour la 2e semaine consécutive en Normandie (140), Île-de-France (122), Auvergne-Rhône-Alpes (100), Occitanie (73), et Nouvelle-Aquitaine (67). Elle est la plus élevée dans les Hauts-de-France (142). Parmi les 6-10 ans, l’incidence est globalement en baisse, sauf dans 2 régions où elle est réorientée à la hausse : Hauts-de-France (265) et Normandie (207). Elle est supérieure à 200 dans 3 autres régions : Île-de-France (246), Auvergne-Rhône-Alpes (205) et Grand-Est (203). Au niveau départemental, l’incidence parmi les 3-5 ans est la plus élevée dans la Sarthe, le Val-de-Marne et la Somme (174). Parmi les 6-10 ans, elle est la plus élevée dans les Ardennes (296) et dans le Rhône (294).

Concernant les 11-14 ans, l’incidence est en diminution dans toutes les régions, y compris en Normandie, où elle était en augmentation la semaine précédente. Elle est supérieure à 400 en Haute-Loire et sur le Territoire de Belfort. Elle est supérieure à 300 dans 12 départements au total. La tranche d’âges des 15-17 ans est en baisse dans toutes les régions, à l’exception de la Corse, où elle augmente pour la 2e semaine consécutive (298). Au niveau départemental, l’incidence dépasse les 600 sur le Territoire de Belfort, et les 400 dans les Pyrénées-Orientales (420), à Paris (418), et dans le Val-de-Marne (407).

Au niveau national, la part du variant dit britannique parmi les tests positifs criblés continue de reculer et descend en dessous des 80%, à 79,7% sur 7 jours (à J-3). La part des variants dit sud-africain et brésilien continue d’augmenter, à 5,6%. En Île-de-France, à l’exception des Yvelines, le taux de ces variants continue de croître. Il est désormais compris entre 12% et 15% dans Paris et la petite couronne. Il est également supérieur à 10% dans 6 autres départements de la métropole, en recul dans certains, en hausse dans d’autres. Il est aussi en hausse en Guyane, à Mayotte et à la Réunion. Par ailleurs, la part des tests criblés rapportant des variants indéterminés progresse depuis la fin avril, et a franchi le seuil des 10% cette semaine, pour atteindre désormais 11,3%. Les résultats de ces criblages ne permettent pas de distinguer un variant spécifique. Il peut s’agir de variants britannique, sud-africain et brésilien mal identifiés, comme de variants non encore criblables, comme le variant indien.

Le nombre de personnes ayant reçu au moins une 1e dose lors de la semaine s’élève à un peu plus de 1,9 million, soit près de 200 000 de plus que la semaine précédente. 1,371 million de personnes ont été complètement vaccinées, soit 40 000 de plus que la semaine précédente. Ce rythme de progression est ralenti par rapport à la semaine 17. Si 12,2% de la population sont complètement vaccinés, près de 74% ne le sont pas du tout, dont 66,8% des 50-59 ans et 41,9% des 60-69 ans. En revanche, 72,5% des 80 ans et plus sont en partie ou totalement vaccinés, ce qui conduit à la baisse significative du nombre d’hospitalisations en cours et de décès hospitaliers dans cette tranche d’âges.

Vaccins et Variants

Covid: Face aux variants, les labos cherchent la martingale

Les vaccins mis au point sur la base du génome du virus apparu en Chine vont perdre de leur efficacité avec les mutations du SARS-CoV-2. Ils doivent soit s’adapter au fil du temps, soit trouver une formule qui ne se périme pas ou pas trop vite.
Face aux variants, les laboratoires travaillent actuellement à adapter les vaccins existants et à mettre au point un vaccin universel.

Variant britannique, variant sud-africain, variant Henri-Mondor et californien , variant amazonien et désormais indien : la place du virus historique chinois, contre lequel ont été conçus les vaccins, se réduit comme peau de chagrin. En France, dans les régions les plus touchées, c’est maintenant le variant anglais qui domine, représentant jusqu’à 80 % des cas et il pourrait céder la place bientôt au variant brésilien. Avec comme conséquence une diminution, voire une disparition de l’immunité que procurent les vaccins . Pour les industriels du domaine, ce n’est pas une surprise. « Même si tous ne le font pas, c’est normal qu’un virus mute, explique Jamila Louahed, qui dirige la R & D vaccins de GSK. Les mutations qui le rendent plus infectieux et/ou qui lui apportent une meilleure protection sont sélectionnées ». Jusqu’à un point où il va trouve un équilibre avec son environnement. On évolue alors vers une forme endémique de la maladie.

Deux possibilités s’ouvrent aujourd’hui aux laboratoires pharmaceutiques, qui ne sont pas exclusives l’une de l’autre. La première consiste à adapter les vaccins existants grâce à la « mise à jour » régulière des antigènes . La première approche est celle retenue par exemple par Moderna. « Nous venons de débuter en avril, un essai clinique de phase II, qui explore trois hypothèses pour maintenir l’efficacité du vaccin initial dit, mRNA-1273, face au variant sud-africain, explique Stéphane Bancel, patron de Moderna. Nous avons mis au point un nouvel ARN qui en inclut certaines mutations », poursuit-il. Un tiers des participants à l’essai, qui inclut 60 personnes déjà vaccinées, va recevoir cette nouvelle version. Un autre tiers recevra une troisième dose de la version initiale. Enfin un dernier groupe recevra un mélange de la version initiale et de la nouvelle version. « Au stade préclinique, c’est cette dernière option qui avait donné les meilleurs résultats induisant des taux d’anticorps équivalents contre les deux variants du virus », observe le dirigeant. Sous réserve de confirmation lors de la phase II, c’est donc vers cette stratégie que Moderna s’oriente dans un premier temps.

Visualisation tridimensionnelle

Une autre façon de maintenir le niveau de protection des vaccins qui n’utilise pas la technologie ARN, consiste à ajouter un adjuvant pour augmenter l’immunité croisée, c’est-à-dire l’immunité suscitée par des antigènes plus faiblement reconnus mais qui sont communs aux différents variants. « On peut identifier ces antigènes grâce à la biologie structurale qui permet une visualisation tridimensionnelle du virus, et donc l’identification des régions les mieux conservées », explique Jamila Louahed. GSK, champion des adjuvants a ainsi passé des accords avec Sanofi (vaccin en phase II) mais aussi avec le canadien Medicago (phase III).

Privilégier les antigènes conservés quel que soit le variant pour produire un vaccin universel est la seconde option possible . Le vaccin de nouvelle génération, mRNA-1283, actuellement en phase I est une tentative dans cette direction. Au lieu de coder la protéine Spike entière, critique pour la neutralisation du virus, il est centré sur deux portions de celle-ci, , et devrait en outre pouvoir se conserver dans un simple réfrigérateur.

Le gros avantage, d ‘un vaccin universel, c’est qu’au lieu d’une adaptation après coup, il doit permettre d’anticiper les mutations . « Car il n’y a pas d’antigènes fixes à 100 % sur le SARS-CoV-2. Ce qu’on essaye de prédire c’est plutôt un degré de variabilité », explique Pascal Brandys, qui dirige Phylex Biosciences en Californie. « En faisant de la sélection in vitro du virus sur du sérum post-convalescent, on voit très bien où s’exerce la pression de sélection et donc quels sites du virus mutent le plus », poursuit-il. Si l’antigène n’est pas trop grand, on peut aussi étudier par combinatoire toutes les mutations possibles en un point. Mais si l’antigène est, comme dans les vaccins actuels, la protéine Spike entière, ce n’est pas possible.

Autres vaccins universels

Phylex a choisi, pour sa part, un antigène plus petit, dans une région clé du virus pour sa pénétration dans les cellules. Les recherches précliniques terminées, il faut maintenant produire les lots cliniques et c’est finalement une technologie d’ARN messager qui a été retenue. Et obtenir les autorisations pour commencer les essais chez l’Homme, au deuxième semestre en principe.

La société lyonnaise Osivax, a fait, elle, un autre choix : celui d’utiliser la protéine N qui protège le virus, bien qu’elle ne soit pas exempte de mutations. Mais elle ne participe pas à l’infection et ne suscite pas la production d’anticorps, s’appuyant uniquement sur la réponse immunitaire cellulaire.

Rappelons toutefois qu’il n’existe pas à ce jour de vaccin universel pour d’autres virus qui mutent rapidement comme celui de la grippe ou du sida. Les progrès en vaccinologie réalisés à l’occasion de cette pandémie le permettront-ils ? Les obstacles ne sont pas seulement technologiques. Le vaccin actuel contre la grippe n’offre pas une bonne protection mais il représente une source de revenus récurrents pour ceux qui le fabriquent. Pas sûr qu’ils aient vraiment intérêt à y renoncer pour un vaccin permanent. Quant au sida, s’il n’y a pas de vaccin du tout, les progrès des trithérapies, y compris à titre prophylactique, rendent son intérêt fait question, en tout cas d’un point de vue économique.

Catherine Ducruet dans les Echos, le 26 avril

Dangerosité des Variants

Réalisée entre juin 2020 et février 2021 sous l’égide du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC, Stockholm, Suède), une étude a analysé les données des cas Covid-19 liés à des « variants préoccupants » (Variants Of Concern ou VOC), en l’occurrence aux variants anglais B.1.1.7, sud-africain B.1.351 et brésilien P.1.

En résumé, cette étude indique un risque accru d’être hospitalisé ou admis en réanimation en cas d’infection par un variant SARS-CoV-2 anglais, sud-africain ou brésilien, et ce même chez des patients d’âge moyen. Selon les auteurs, ce résultat montre « la nécessité de se faire vacciner rapidement et de respecter les gestes et les mesures barrières afin de réduire la propagation du virus et prévenir les formes sévères de la maladie ». Et d’ajouter qu’« il importe de renforcer le séquençage génomique et le contact-tracing, en particulier en cas d’infection par un VOC ».

Concernant le variant P.1, une étude américaine publiée en ligne le 18 avril 2021 dans la revue Cell Host & Microbe (après prépublication en mars sur le site bioRxiv), indique que cette lignée virale identifiée au Brésil est relativement résistante à la neutralisation par plusieurs anticorps monoclonaux (trois sur les quatre actuellement utilisés en thérapeutique). Cela tient principalement à la présence de la mutation E484K qui a émergé dans de nombreux variants, notamment celui récemment identifié à New York.

Pengfei Wang, Lawrence Shapiro, David Ho et leurs collègues de l’université Columbia (New York) précisent que le plasma de patients Covid-19 convalescents et les anticorps induits par la vaccination présentent une diminution de leur activité neutralisante vis-à-vis du variant P.1, mais que celle-ci est cependant moins importante que celle observée contre le variant sud-africain B.1.351. Par conséquent, selon ces chercheurs, « la menace d’une réinfection ou d’une diminution de protection vaccinale posée par le variant brésilien ne semble pas aussi importante qu’avec le variant sud-africain ».

PRUDENCE/COVID

Covid-19 : redoutant une quatrième vague cet été, le conseil scientifique appelle à la prudence de tous et met en garde l’exécutif

A quelques jours de la réouverture des activités et de la levée progressive des mesures de freinage, c’est bien plus qu’un avis que le conseil scientifique a transmis aux autorités le 6 mai à 18 heures, mais un avertissement, une véritable mise en garde. Il en appelle autant à la responsabilité de l’exécutif qu’à celle de chacun d’entre nous.

L’instance insiste fortement sur l’importance d’une « réouverture prudente, maîtrisée ». Deux termes qui reviennent à de nombreuses reprises dans ce document de 36 pages ayant pour titre : « Printemps 2021 : pour une réouverture prudente et maîtrisée avec des objectifs sanitaires ».

Le conseil scientifique se serait autosaisi pour rédiger cet avis, contrairement à d’autres qui, eux, répondaient à une demande de l’exécutif.

Les spécialistes évoquent d’emblée le contexte « difficile » dans lequel interviennent les mesures d’allègement annoncées le 30 avril. En effet, si l’accélération du déploiement de la vaccination apparaît comme « une grande partie de la solution au cours des prochains mois », l’instance souligne le « décalage » entre les conditions d’ouverture envisagées et le taux insuffisant de la couverture vaccinale de la population – une situation pouvant exposer la population à la diffusion de variants. Le conseil scientifique rappelle que nous sommes à un « moment critique de fragilité ». En effet, explique-t-il, même si une immunité post-infectieuse s’est développée dans une fraction de la population déjà exposée au virus, cette dernière est néanmoins à un niveau insuffisant pour induire une immunité collective. Faute d’une couverture vaccinale protectrice, le virus est ainsi soumis à une pression immunitaire qui favorise la sélection de souches virales potentiellement porteuses de mutations d’échappement immunitaire, et donc susceptibles d’entretenir la circulation du virus dans la population non vaccinée.

Pour ces raisons, sur le plan proprement sanitaire, le conseil scientifique s’interroge sur « la temporalité du processus d’ouverture ». En d’autres termes, il estime que le moment n’est pas forcément le plus approprié pour autoriser la reprise des activités au regard d’un contexte épidémique qui demeure difficile. Et de souligner que, au Royaume-Uni, « malgré un rythme de vaccination soutenu, l’assouplissement des mesures de restriction s’effectue selon un plan de sortie du confinement prudent », et que « celui-ci se veut guidé par les données épidémiologiques, et non par un calendrier ». De même, le conseil scientifique fait remarquer que l’Irlande et le Portugal assouplissent très progressivement les mesures sanitaires afin d’éviter une reprise épidémique, et ce alors que la vaccination connaît dans ces pays un rythme de progression comparable à celui de la France.

Le « danger indiscutable » des nouveaux variants

L’instance considère que l’émergence de variants, en particulier ceux renfermant une mutation d’échappement immunitaire, telle la mutation E484K/Q, constitue « un danger indiscutable ». En effet, cette mutation en position 484 dans la protéine spike a été observée dans de nouveaux variants, dont l’émergence est, répétons-le, favorisée par un niveau élevé de diffusion du virus dans la population. Il apparaît donc que la détection de variants ayant acquis cette mutation constitue un marqueur important pour évaluer l’impact délétère de la pression immunitaire sur l’émergence de variants.

« Ces variants représentent un risque majeur pour la France à très court terme, risque qui s’accélère s’il est accepté un niveau de circulation non maîtrisé du virus, alors que la vaccination n’a pas atteint le niveau assurant une protection collective », résument les spécialistes. Ils soulignent que l’Ile-de-France, qui est la région dans laquelle le taux d’attaque est le plus élevé et l’incidence la plus forte, est également celle dans laquelle le pourcentage de virus présentant la mutation E484K est le plus important.

La course de vitesse entre vaccins et variants perdure

Dans un tel contexte épidémiologique national (et évolutif), et dans la mesure où la situation internationale est jugée sérieuse en raison de la circulation de variants préoccupants, le conseil scientifique considère que « la cinétique d’accélération de la campagne de vaccination est un élément majeur ». Il estime ainsi que, à court terme, la stratégie d’accélération du rythme de la vaccination doit concerner les adultes, et qu’il est essentiel de parvenir à réaliser 500 000 vaccinations par jour, y compris durant les week-ends de l’Ascension et de la Pentecôte.

L’instance estime que « la période difficile se situe entre début mai et fin juin, alors que se poursuivra la course de vitesse entre variants et vaccination, en particulier dans les régions où le virus continue à circuler à un niveau élevé ». Elle insiste sur le fait qu’il est « essentiel » de conserver les mesures de distanciation physique durant cette période. Mais pas seulement. Les spécialistes déclarent qu’il convient, dans le même temps, de dépister les personnes contagieuses asymptomatiques dans le cadre d’une stratégie Tester-tracer/Isoler.

Prendre conscience des enjeux soulevés par la réouverture

Selon le conseil scientifique, il importe que la population comprenne qu’elle a le pouvoir d’agir en maintenant les gestes et les mesures barrières. « Le relâchement des mesures de restriction ne doit pas être considéré comme un signal de relâchement général », insistent les spécialistes. Le maintien d’un relâchement contrôlé devrait également s’accompagner d’une adhésion de la population à un dépistage itératif par des tests salivaires et par des autotests antigéniquesLe conseil scientifique en profite pour faire remarquer que le Royaume-Uni autorise depuis le 9 avril ses citoyens à accéder gratuitement à deux autotests rapides par semaine.

Afin d’envisager plus sereinement le début de l’été, « nos concitoyens doivent avoir conscience des enjeux soulevés par la réouverture » et de l’importance de leur adhésion individuelle aux mesures de protection, martèle le conseil scientifique.

Contrôler les frontières

Sur le plan international, dans un contexte de reprise de l’épidémie en partie liée à de nouveaux variants, le conseil scientifique souligne la nécessité de mettre en place un contrôle strict des déplacements aériens en provenance des pays fortement touchés par des variants. Il recommande également de surveiller les vols entre l’Inde et la Réunion en raison de leurs liens particuliers.

Fixer des objectifs sanitaires

Au total, les spécialistes estiment que « la question fondamentale est celle du niveau auquel on souhaite voir l’incidence des cas se stabiliser, dans un contexte où l’élimination n’est pas envisagée à court terme », et où le choix de l’exécutif « s’intègre dans une vision stratégique de vivre avec le virus, y compris à un niveau élevé ».

Sans le formuler explicitement, le conseil scientifique critique le seuil de 400 cas pour 100 000 habitants, qui est celui fixé par Emmanuel Macron pour permettre une levée des restrictions. Il se borne à souligner que le point essentiel est que l’intensité des mesures de freinage pour se maintenir en plateau doit être identique, que ce plateau soit à 30 000, 10 000 ou 5 000 nouveaux cas par jour, ce qui correspond à des incidences de respectivement 300, 100 ou 50 pour 100 000 par semaine. Or, souligne le conseil scientifique, nos voisins européens visent des niveaux d’incidence bien moins élevés, allant progressivement de 100 à 50 pour 100 000 par semaine. En France, si l’on continuait sur la pente de décroissance actuelle (avec un taux de reproduction effectif de 0,78), il faudrait attendre respectivement le 25 mai et le 15 juin prochain.

Répondant par anticipation à ceux qui espèrent ou pensent que le virus pourrait beaucoup moins circuler en France pendant la période estivale, d’autant que l’on vit alors plus souvent en extérieur, l’instance rappelle que le SARS-CoV-2 a recommencé à circuler l’an dernier de façon active dès le début du mois de juillet, avec un taux de reproduction qui avait atteint 1,5 à la mi-août 2020. S’appuyant sur des données de modélisation, le Conseil scientifique estime qu’« un rebond important de l’épidémie est possible durant la période estivale si les mesures de contrôle sont relâchées trop rapidement, et cela même lorsque l’on considère un rythme important de vaccination ».

Les prochaines semaines restent incertaines et à risque de reprise épidémique

En conséquence, l’instance estime que les mois à venir seront plus faciles à gérer dans l’hypothèse où l’on parviendrait à vacciner 35 millions de personnes d’ici fin juin. Une première étape de franchie, mais qui ne serait cependant pas définitive, insistent les spécialistes. En revanche,  « les mois qui viennent seront très incertains » si l’on ne parvenait pas à une incidence inférieure à 100/100 000 par semaine, préviennent-ils.

En cas de quatrième vague, alerte le conseil scientifique, l’épuisement des personnels de santé n’offrira plus les mêmes capacités de prise en charge, en soins critiques en particulier, surtout si cette vague intervenait pendant une canicule estivale.