À Clichy, ville tenue par la gauche de la Libération à 2015, désormais sous la magistrature d’un maire qui fut suppléant du député Patrick Balkany (ce qui est tout de même une référence), débaptiser l’école Louis Aragon n’a évidemment rien à voir avec un geste politique. Aucun rapport avec la haine, constante, répétitive, exercée contre l’un des plus grands écrivains français de ce siècle, parce qu’il n’a pas jamais fait acte de repentance devant ses idées et ses choix historiques, parmi lesquels la Résistance et la lutte contre les guerres coloniales : qu’iriez-vous chercher ? Remplacer son nom par celui de Claudie Haigneré, spationaute et première femme française dans l’espace, ne relève d’aucun règlement de comptes idéologique: il s’agit de célébrer les femmes dans la science, et de redorer le blason d’une école « à mauvaise réputation », en la « redynamisant » quand la moyenne bourgeoisie locale tente d’y échapper.
Covid-19 : malgré la quarantaine, des passagers d’un vol international à l’origine de multiples chaînes de contamination
L’histoire se déroule en Nouvelle-Zélande, pays qui pratique une stratégie d’isolement et de mise en quatorzaine à ses frontières dans le but d’éliminer le coronavirus SARS-CoV-2. Le 18 septembre 2020, un cas de Covid-19 est identifié. Le patient est un des passagers d’un vol international en provenance d’Inde.
À sa descente d’avion, cet homme (G) avait pourtant été soumis à une période de 14 jours d’isolement dans un hôtel de Christchurch et avait été testé négatif à deux reprises à un test PCR, en l’occurrence trois et douze jours après son arrivée. À la fin de la quatorzaine, le 11 septembre, il prend un vol intérieur pour se rendre à Auckland. C’est là, après qu’il ait présenté des symptômes, que l’on découvre qu’il est infecté par le SARS-CoV-2.
Ce passager (G) fait partie d’un groupe de 149 ressortissants néo-zélandais, ou résidents permanents, de retour au pays le 27 août 2020. Il a voyagé à bord d’un Boeing 747 de New Delhi (Inde) à Christchurch (Nouvelle-Zélande) avec escale à Nadi aux îles Fidji.
Cet homme n’est pas le seul passager du vol international à destination de Christchurch à avoir été testé positif pour le SARS-CoV-2. Au total, huit personnes sont dans ce cas, dont trois passagers ayant voyagé de New Delhi à Nadi à seulement deux rangées les uns des autres. Nous les désignerons par les lettres A, B et C. Tous les passagers ont observé une distanciation physique dans cet avion dont le taux d’occupation avoisinait 35 %, les passagers étant régulièrement espacés dans la cabine.
Le voyageur C a été testé positif le 8 septembre 2020, deux jours après avoir présenté des symptômes, soit une dizaine de jours après son arrivée en Nouvelle-Zélande. Cette chronologie laisse donc à penser qu’il a été contaminé lors du vol d’Inde vers la Nouvelle-Zélande par le passager A ou le passager B. Ces derniers ont eux-mêmes pu être contaminés avant ou durant le vol. Tous les passagers étaient tenus de porter un masque durant le vol, l’équipage respectant les mesures barrières.
À leur arrivée à Christchurch, les passagers ont été débarqués par groupes de dix afin de respecter la distanciation physique dans le terminal de l’aéroport. Chacun d’eux a alors reçu un masque chirurgical. Tous les passagers ont ensuite été transférés par autobus dans l’hôtel Crowne Plaza servant de centre d’isolement et de mise en quarantaine. Chaque chambre avait une salle de bain et ne possédait pas de balcon.
Lorsque le passager C est détecté positif pour le SARS-CoV-2, cela fait douze jours qu’il est confiné dans sa chambre d’hôtel. Il est alors placé dans une section à part de l’établissement. Avant cela, sa chambre était mitoyenne de celle qu’occupaient un adulte et un enfant, également passagers du vol en provenance d’Inde et donc eux aussi maintenus en quarantaine. Ces deux personnes, baptisées D (adulte) et E (enfant), qui ont été testées négatives pour le SARS-CoV-2 à deux reprises, n’ont pas présenté de symptômes lorsqu’elles étaient encore dans l’établissement hôtelier. Un test PCR effectué sur chacune d’elles après leur quarantaine est cependant revenu positif. L’adulte et l’enfant ont probablement été infectés durant leur séjour à l’hôtel, estiment les auteurs de cette enquête épidémiologique publiée le 18 mars 2021 dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases.
Images de vidéo-surveillance
Comment les passagers C, D et E ont-ils pu être infectés par le coronavirus alors même que ces trois personnes n’ont jamais été en contact entre elles en dehors de leur chambre ? Les images du circuit fermé de télévision de l’hôtel ont permis de lever le mystère.
Le 12ème jour de la quatorzaine, le test PCR de routine a lieu sur le pas de la porte des chambres d’hôtel. Il s’avère que la porte de la chambre du passager C et celle de la chambre des passagers D et E sont restées ouvertes durant cinquante secondes. En d’autres termes, il s’est écoulé moins d’une minute entre le moment où la chambre de l’adulte D et l’enfant E était ouverte et celui où la porte du passager C s’est refermée. Lors de l’écouvillonnage nasal, les masques ont évidemment été brièvement abaissés pour dégager le nez, ce qui a pu exposer D et E à des aérosols en suspension dans l’air. « Par conséquent, nous formulons l’hypothèse que les aérosols en suspension dans l’air ont constitué le mode probable de transmission et que le couloir de l’hôtel, espace clos et non ventilé, a probablement facilité cet événement », déclarent les enquêteurs. Ceux-ci soulignent par ailleurs qu’une expertise du système de ventilation a révélé que les chambres avaient une pression nette positive par rapport au couloir.
Pendant longtemps, une transmission via les poubelles communes du couloir avait été considérée comme une voie de transmission possible du virus. Cette hypothèse est aujourd’hui considérée comme peu probable dans la mesure où le passager D a manipulé le couvercle de la poubelle plus de vingt heures après que le passager C l’ait touché.
Au terme de la quatorzaine, l’adulte D, l’enfant E, de même qu’un passager A (rétabli depuis) testé positif trois jours après son arrivée et un autre passager (G), empruntent un vol intérieur pour se rendre de Christchurch à Auckland. Dans ce Boeing 737, dont près de la moitié des sièges sont inoccupés, tous les passagers portent un masque. Le passager G est assis juste devant D et E, le passager A occupant un siège plus éloigné.
À leur arrivée à l’aéroport d’Auckland, les passagers D et E sont accueillis par un contact familial (F). Le passager G rencontre dans sa famille deux personnes (H et I). Quelque temps plus tard, l’adulte D (ou l’enfant E) transmet le virus à F, tandis que G, qui a sans doute été contaminé par D ou E lors du vol de Christchurch à Auckland, contamine probablement un adulte H et un enfant I (enfant de G et H).
Les épidémiologistes des autorités sanitaires d’Auckland et de Christchurch, qui ont analysé les génomes viraux de neuf prélèvements biologiques des patients A, B, C, D, E, F, G, H et I, ont trouvé un lien génomique entre les virus SARS-CoV-2 de ces neuf personnes.
Cette étude approfondie illustre la contamination par le SARS-CoV-2 via de multiples chaînes de transmission dans des contextes différents, en l’occurrence lors d’un vol international, dans un hôtel réservé à l’isolement et à la quarantaine de passagers, lors d’un vol domestique, puis au sein du foyer familial. L’enquête épidémiologique a par ailleurs bénéficié de l’apport d’images de télévision en circuit fermé et du séquençage génomique.
Selon les auteurs, leur étude est en faveur de la « transmission du SARS-CoV-2 par aérosols, sans contact direct entre individus ». Et de conclure que leurs résultats renforcent la nécessité de mettre en place des processus rigoureux de contrôle aux frontières pour les pays visant à éliminer la Covid-19 et d’intégrer des données génomiques aux enquêtes épidémiologiques.
La première fois que j’ai entendu « il va falloir apprendre à vivre avec le virus », c’était avant le premier confinement de mars 2020. Ma généraliste me conseillait (en consultation physique à l’époque, sans masques) de reprendre mon immunosuppresseur pour ma maladie inflammatoire articulaire, malgré mon infection virale pulmonaire du moment. On avait très vite conclu que ce n’était pas le coronavirus parce que je toussais depuis beaucoup trop longtemps (3 mois).« Il y a beaucoup de virus qui respiratoires qui traînent en ce moment », m’avait-elle dit, « vous en avez probablement enchaîné plusieurs ». J’avais très peur de reprendre mon immunosuppresseur parce que quand on l’avait introduit au tout début de mon infection pulmonaire, 3 mois auparavant, j’avais cru mourir des poumons. J’avais donc décidé que pesaient plus lourd dans la balance mes poumons que ma maladie inflammatoire articulaire.
J’avais bien peur aussi du fameux nouveau coronavirus, parce que je trouvais que j’avais déjà enchaîné un paquet de virus respiratoires en 3 mois. Alors j’avais trouvé ma généraliste bien cavalière avec son « apprendre à vivre avec le virus ». Puis, je m’étais dit : « Non mais c’est normal, elle a le recul nécessaire du Docteur ». Je m’étais dit qu’« apprendre à vivre avec le virus », c’était continuer de soigner les autres maladies en fait. C’était aussi s’adapter, oser, prendre des mesures nécessaires même fortes, ne laisser personne de côté. Je l’avais trouvée grave stylée ma MG.
Puis pendant les 4 mois qui ont suivi, il y a eu, le tiers de la planète confiné, les pays où les dirigeants se comportaient plutôt comme des autruches, les pays où les dirigeants se comportaient plutôt -d’après moi – comme des humains raisonnables. Et, pendant les 4 mois qui ont suivi, la phrase « vivre avec le virus » est ressortie d’autres bouches que celles de ma MG, de plein de bouches, de toutes les bouches en fait.
Les plutôt humains raisonnables qui prenaient des mesures fortes disaient « c’est ça vivre avec le virus », sous-entendu, on va souffrir un peu un temps, et ensuite sans le virus, on sera bien.
Les plutôt autruches qui ne prenaient aucune mesure disaient aussi « c’est ça vivre avec le virus », sous-entendu, on va continuer de vivre normalement, on sera bien.
Et là j’ai commencé à flipper. J’ai imaginé que « vivre avec le virus »ça pouvait peut-être vouloir dire « il va falloir s’habituer aux morts ». Je me suis dit que c’était impossible. J’étais parano, c’était immoral, c’était cracher au visage de l’éthique, c’était mépriser son prochain, c’était se foutre des vieux, des faibles, de tous, bref, j’étais parano. Le monde c’était pas ça, j’exagérais.
On arrive 1 an après le « vivre avec le virus » de ma MG adorée. On l’entend encore dans plein de bouches.
Les hôpitaux sont saturés. On a déprogrammé plein de gens. Le virus est devenu nosocomial même avec les masques. On n’isole pas les soignants quand ils sont positifs.
J’écris depuis la France. Y a des pays où c’est vraiment mieux, y a des pays où c’est vraiment pire.
Aujourd’hui, en France, y a, je sais même plus combien, allez 300 morts par jour. Aujourd’hui la « bonne situation », ce serait 5000 cas par jour. J’arrive pas à y croire. J’ai l’impression d’avoir changé de dimension. De vivre dans ma paranoïa.
Je sais qu’il y a des gens qui ne veulent pas toute cette mort.
Mais il y aussi plein de gens qui disent avoir « appris à vivre avec le virus » et en être fiers. Mais quelle belle preuve de résilience ! Pour eux, « apprendre à vivre avec le virus », c’est bien devenu apprendre à accepter tous ces morts. Nos proches, nos moins proches, des gens célèbres, des inconnus, des vieux, des jeunes, de tout en fait. C’est comme ça. C’est une pandémie. C’est une fois tous les 100 ans. Faut bien continuer de vivre.
« Vivre avec le virus », cette phrase ne cessera de me torturer, jamais.
L’entendre, c’est chaque fois une petite mort en moi, toujours.
De plus en plus, la réalité qui nous entoure est décrite en notions déshumanisées, souvent dites, de façon imagée, hors-sol. Nous ressentons douloureusement que cet univers intellectuel n’est pas la réalité de notre vie. Comment sortir de cette impasse existentielle qui nous ratatine ? Il est souvent ici invoqué la fertilité négligée de comprendre les choses en termes systémiques. Les sciences du vivant et la médecine elle-même savent depuis longtemps de quoi il s’agit. Mais, tous ces systèmes bien inventoriés, comment fonctionnent ils ensemble ? Tant pis, posons la question qui fâche et qui donne des boutons, un système des systèmes est-il seulement pensable pour un cerveau humain du XXIème siècle ?
Pourchasser l’abord systémique ( donc au delà du linéaire cause-effet, mais non sans lui) des réalités auxquelles se heurte la médecine impose de refuser toute frontière à ses investigations. C’est à ce prix, pour beaucoup trop déstabilisant pour pouvoir être pensable, que peut s’enrichir l’intelligence de chacun. Rien à voir avec le classique et réducteur QI ( quotient intellectuel) des psychologues, l’intelligence est le talent de savoir lier entre elles – inter legere– des choses à première vue différentes, voir opposées ( faire voler un plus lourd que l’air). L’intelligence humaine est-elle en mesure de proposer à ses semblables un outil indispensable pour comprendre ce qui nous échappe encore ? Là encore, attention au sens des mots. Prendre avec soi ne veut pas dire chercher à devenir propriétaire de quoi que ce soit. Pas plus, même si les gourous prospèrent, que de chercher ainsi à mettre qui que ce soit sous son pouvoir, comme on le voit faire sans vergogne depuis bien des siècles. La connaissance, avec ou sans majuscule, n’est pas un bien matériel achetable ou vendable. Elle n’est pas une matière, elle est réfractaire aux lois du marché. Elle est une énergie en mouvement qui semble, comme le rire de Rabelais, être le propre de l’homme. François-Marie Michaut
Qui ne souffre pas, en ces temps covidiens, de l’émiettement progressif de nos cadres de pensée ? Biosphère dont la situation globale, sanitaire, environnementale, économique et culturelle est le résultat de la créativité humaine invivable, suicidaire à court terme, nous en avons la certitude. Pas la moindre aide à espérer venant d’un hypothétique ailleurs. Nous avons juste appris que nous ne pouvions plus nous comporter « comme avant». La recherche en nous-mêmes des seuls secours possible est la seule voie possible, la technoscience si arrogante s’est disqualifiée. À nous de devenir, du mieux possible, des chineurs de l’intelligence.
Ramel crée l’impôt sur les portes et fenêtres le 24 novembre 1798
Dominique Ramel, dit Ramel de Nogaret, député de l’Aude et ministre des Finances du Directoire, remet à plat le système fiscal hérité de la Révolution.
Après la « banqueroute des deux tiers », il instaure le 24 novembre 1798 un nouvel impôt sur les portes et fenêtres, qui a l’avantage de pouvoir être établi depuis la rue par les agents du fisc sans contestation possible. Il fait référence à un précédent britannique et mieux encore à l’ostiarum, un impôt créé par Jules César !
Croyant à une mesure temporaire, le gouvernement français réhabilite à cette occasion le nom ancien d’impôt au lieu du nom plus convenable de « contribution » introduit par l’Assemblée Constituante dix ans plus tôt. Dans les faits, le nouvel impôt ne sera aboli que par le Cartel des gauches, en 1926.
Très impopulaire en France comme en Angleterre et dans les pays européens où les armées révolutionnaires vont l’introduire, l’impôt sur les portes et fenêtres a pour effet de réduire le nombre d’ouvertures dans les habitations, au détriment de la santé publique. À Londres, une hausse de cet impôt en 1820 a pour conséquence le développement du rachitisme, aussitôt qualifié de « mal anglais ». Autre conséquence dommageable : les fenêtres à meneaux héritées de la Renaissance sont détruites en masse car, pour les agents du fisc, elles équivalent à quatre fenêtres !
Covid-19 : probables réinfections chez des résidents d’une maison de retraite
Lors d’une première flambée, au total, 20 des 115 résidents et 5 des 143 membres du personnel de la maison de retraite se révèlent être positifs pour le SARS-CoV-2 entre le 16 juillet et le 11 août 2020. Huit résidents sont hospitalisés, dont cinq décèdent. On ne dénombre pas d’hospitalisation ou de décès parmi le personnel de l’établissement.
Trois mois plus tard, le 30 octobre 2020, cette même maison de retraite rapporte à l’office fédéral de santé publique du Kentucky et aux autorités locales deux cas de Covid-19, confirmés par RT-PCR, survenus parmi ses résidents. Le même protocole de tests que celui appliqué lors de la première flambée épidémique est alors suivi. Les résidents et les membres du personnel se soumettent à un test RT-PCR deux fois par semaine. Entre le 30 octobre et 7 décembre 2020, les tests RT-PCR pour le SARS-CoV-2 de 85 des 114 résidents (environ les deux-tiers) et 43 des 146 membres du personnel (environ un tiers) se révèlent être positifs. Lors de cette seconde flambée épidémique, 15 résidents décèdent. On ne compte aucun mort parmi le personnel.
Parmi les douze résidents qui avaient contracté la Covid-19 en juillet-août 2020, cinq étaient toujours hébergés lors de la seconde flambée épidémique survenue plus de trois mois plus tard dans ce même établissement. Par ailleurs, sur les cinq membres du personnel qui y travaillaient en juillet et dont le test PCR était alors revenu positif, un seul y exerçait encore en octobre. Ce dernier n’a pas été contaminé lors de la seconde flambée épidémique.
Parmi les cinq résidents ayant développé un second épisode de Covid-19, il est à noter que seulement deux étaient symptomatiques lors de la première flambée épidémique. En effet, ils n’avaient pas alors présenté ni fièvre, ni symptômes respiratoires et n’avaient donc pas été hospitalisés. Une femme avait eu des nausées treize jours après un test PCR positif, tandis qu’une autre avait manifesté des symptômes gastro-intestinaux quatre jours avant qu’un test soit réalisé, et qui avaient persisté pendant dix-sept jours. Durant les trois mois écoulés entre la première et la seconde flambée épidémique, les symptômes avaient totalement disparu.
Alors que trois des cinq patients atteints une seconde fois de Covid-19 ont été asymptomatiques lors de leur premier épisode infectieux, tous les cinq ont présenté des symptômes lors du deuxième épisode infectieux. En outre, deux patients ont présenté des symptômes plus graves que ceux qu’ils avaient manifesté lors de la première infection par le SARS-CoV-2. Lors du nouvel épisode, un résident, qui avait du mal à respirer, a développé une insuffisance respiratoire. Il avait dû être hospitalisé et est décédé.
« Ces résultats soulignent l’importance du maintien des mesures et gestes barrières permettant de réduire le risque de transmission, même chez les personnes ayant déjà eu un résultat positif au test de dépistage PCR du SARS-CoV-2. Ils confirment la possibilité d’une réinfection dans cette population, même si on ne dispose pas de preuves définitives en raison de l’absence de séquençage génomique. Ces résultats montrent également que la maladie Covid-19 peut être plus grave lors d’une seconde infection », déclarent Alyson Cavanaugh et ses collègues du département de santé publique du Kentucky et de l’Epidemic Intelligence Service des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).