Hydroxychloroquine et mortalité

Au 15 décembre, trois fois plus de morts par le Covid 19 chez nous qu’en Allemagne : très exactement 58282 contre 22634 ce 15 décembre. Pourtant l’Allemagne est le pays le plus peuplé d’Europe : 81 millions d’habitants. La France en compte 68 millions. Si on rapporte la mortalité à 100 000 habitants, celle-ci est de 70,1 pour la France contre 20,23 pour l’Allemagne, le rapport est cette-fois supérieur à trois, exactement 3,5. Pourquoi avons-nous 3 fois plus de décès que les Allemands ?
Voici un élément de réponse posté le

« Bien que les autorités sanitaires allemandes aient émis un avis défavorable sur le « protocole Raoult », elles ont laissé toute liberté de prescription aux médecins. Ainsi l’hydroxychloroquine (HCQ) et l’azithromycine ont été prescrits massivement dès le début de la pandémie. Le BfArM, Bundesinstitut für Arzneimittel und Medizinprodukte (équivalent de notre Agence Nationale de la Sécurité du Médicament), a expliqué très précisément comment utiliser l’HCQ, au lieu de l’interdire. Le BfArM a fourni aux médecins une  fiche d’information sanitaire Covid-19  qui donne des instructions précises sur l’utilisation hors AMM de l’HCQ.

A la même époque, la France prohibait par un décret du 23 mars 2020 la prescription d’HCQ en ville pour cette maladie. Le 18 mai, le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) s’attaquait à l’azithromycine., il estimait que l’expérience du terrain n’avait aucune valeur et que « la littérature scientifique n’apporte pas d’argument pour proposer la prescription d’azithromycine ». S’appuyant sur cet avis, le 9 juin 2020, la Direction générale de la Santé publiera un message d’alerte qui « recommande, de manière générale, qu’aucune antibiothérapie ne soit prescrite chez un patient présentant des symptômes rattachés à un Covid-19 confirmé ».

Dans une autre étude Michel Jullian et Xavier Azalbert de France Soir établissent la courbe du taux de létalité nrCFR pendant la période qui va du 22 mars au 10 juillet, période qui correspond à la première vague de l’épidémie. Les auteurs font ensuite une simulation afin d’évaluer le nombre de décès que nous aurions pu éviter si nous avions appliqué les mêmes règles de traitement que les allemands au lieu du Doliprane et du « rester à la maison » … C’est ainsi qu’ils appliquent la courbe de nrCFR de l’Allemagne à la courbe de cas résolus de la France. Voir le graphique.

L’aire bleue représente le nombre de décès en France observés sur la période du 22 mars au 10 juillet, celui-ci s’élève à 29595.  L’aire verte représente le nombre simulé de décès en France si elle avait eu la même courbe de nrCFR que l’Allemagne. : il ne s’élèverait qu’à 5080 dans cette hypothèse. Si nous avions eu le même succès dans les soins que l’Allemagne, nous aurions eu près de 6 fois moins de morts. La stratégie allemande appliquée à la France aurait pu sauver 24515 vies. Cette estimation serait encore supérieure si l’indice était corrigé pour la différence d’âge des populations : 26% de personnes âgées de 60 ans et plus en France contre 28% en Allemagne. (Données de la Banque mondiale pour 2018).

 

Michel Jullian ne s’est pas contenté de comparer l’Allemagne et la France. Xavier Azalbert et lui ont appliqué sa méthode à 99 pays. Ils ont montré l’impact du retrait et de la réintroduction de l’HCQ à la suite du LancetGate sur la mortalité d’un certain nombre de pays. Pour 53 pays, ils constatent un impact du LancetGate : augmentation de la mortalité après la publication de cet article frauduleux qui a réduit l’usage de l’HCQ et diminution après sa rétractation qui l’a augmenté. 

France Soir a créé un outil informatique qui permet de comparer les courbes de taux de létalité nrCFR de 2 pays de son choix[1].

L’indice de Michel Jullian montre de façon irréfutable qu’il y a dans la prise en charge des patients un facteur qui joue un rôle déterminant en faveur de la guérison. Ce facteur a toutes les chances d’être l’HCQ. Les Allemands l’ont prescrit massivement comme l’atteste un article du Spiegel.[2]

Par ailleurs, du côté des publications, le vent a tourné. L’efficacité de l’HCQ ne peut plus être contestée. Une métaanalyse regroupant 164 études démontre l’efficacité de l’HCQ avec une très haute fiabilité statistique.[3]

Reste maintenant à savoir comment l’histoire jugera nos responsables sanitaires. Leur obstination à interdire l’HCQ a sans doute coûté plus cher en vies humaines que l’affaire du sang contaminé.

PS: ces dernières jours, l’Allemagne a moins bien maitrisé l’épidémie et a eu ces derniers jours un peu plus de morts que la France, mais beaucoup plus de guéris, et donc a gardé un meilleur nrCFR. »

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