Ci-dessous un article de Laurent Vercoustre, médecin, pour faire pendant aux certitudes de Monsieur Kahn
Covid-19 : des vaccins à haut risque
« Nous avons appris beaucoup de choses sur la vaccination de masse, et s’il y a bien une chose plus dangereuse qu’un mauvais virus, c’est un mauvais vaccin ».
Dr Mike Ryan, OMS.
Début imminent de la vaccination contre le Covid-19 : fin décembre pour les anglais, courant janvier pour nous. Pfiser-BioNtech a gagné la course. Avec ce nouveau vaccin qui fait appel à la génétique, Pfizer inaugure une nouvelle ère de la vaccinologie. D’autres « vaccins génétiques » seront bientôt commercialisés. Ils ont en commun de faire fabriquer par nos cellules l’antigène de la protéine de spicule. Pfizer et Moderna ont recours à l’ARN messager dont il réalise la synthèse. Astra Zeneca, Johnson et Johnson et le vaccin russe Spoutnik se servent d’adénovirus recombinants. C’est l’ADN cette fois-ci qui commande la fabrication de l’antigène du spicule.
Que sait-on de ces vaccins bricolés en quelques mois ? Les seules informations disponibles, nous les tenons de communiqués de presse ou de communiqués boursiers divulgués par les fabricants eux-mêmes. Il n’y a pas encore eu de publication détaillée dans une revue scientifique, avec une relecture des pairs, même si Moderna a livré davantage de données que ses concurrents.
Tout a été fait pour accélérer la commercialisation de ces vaccins présumés nous débarrasser du Covid-19. L’union Européenne s’est employée à supprimer tous les obstacles qui pourraient retarder leur mise sur le marché. C’est ainsi que le règlement 2020/1043, adopté cet été par le parlement européen, permet aux producteurs de vaccins anti-Covid19 « génétiques » de se passer d’une étude d’impact environnemental et de biosécurité́ avant le démarrage des essais cliniques. Le texte, publié le 17 juillet, a été adopté au parlement européen selon une procédure d’urgence, sans amendements, ni débats.
Six associations [1] ont réagi et ont déposé́ devant la Cour de Justice de l’Union Européenne le 10 octobre dernier, un recours en annulation du règlement 2020/1043 sur les vaccins OGM anti-Covid. Voici la réaction de l’une d’entre elles. Selon l’avocat Robert F. Kennedy Jr[2] : « Les vaccins utilisant des organismes génétiquement modifiés peuvent avoir un impact sur l’environnement. D’autres vaccins envisagés pour le Covid 19, tels que les vaccins à ARNm, utilisent des nanoparticules pour introduire du matériel génétique dans nos cellules et programmer leur réponse. Contrairement aux vaccins que nous connaissons, ce mécanisme est une forme de « piratage » de notre fonctionnement génétique. Il s’agit d’une technologie expérimentale entièrement nouvelle, dont nous savons très peu de choses. Autoriser et poursuivre de telles expériences sans aucune évaluation et sans débat sur le risque à long terme qu’elles représentent pour notre santé est irresponsable et inconscient. »
Quel avenir nous réservent ces vaccins ? Un long fleuve tranquille et le triomphe de la génétique ou bien une succession de catastrophes sanitaires. On peut avoir quelques raisons d’inquiétude.
D’abord il faut dissiper un malentendu. Nos dirigeants sanitaires sont persuadés que ces vaccins peuvent interrompre la transmission du virus et ils recommandent la vaccination comme un geste altruiste. Rien n’est moins sûr. Pour atteindre ce but, il faut que le vaccin soit stérilisant. Cet objectif n’est pas envisagé dans les études. Astra Zeneca reconnait que son vaccin n’est pas stérilisant. Selon les virologistes « l’immunité stérilisante est exceptionnellement observée dans les viroses aigües. Le tractus respiratoire supérieur est classiquement décrit comme un « sanctuaire » viral où l’immunité est peu efficace. C’est bien pour cela qu’il n’y a pas de protection immunitaire solide ni de vaccin efficace contre les « rhumes ». Une immunité antivirale capable de bloquer le rhume et donc la contagion qui va avec n’a jamais été observé. »
Les études cliniques n’évaluent pas non plus le risque de VAED. La VAED (Vaccine Associated Enhanced Disease), c’est l’aggravation de la maladie par le vaccin. Les personnes qui se contaminent malgré la vaccination développeraient des formes sévères de COVID-19. Le risque de VAED augmente lorsque les taux sanguins d’anticorps neutralisants sont insuffisamment élevés, ce qui, pourrait advenir chez un pourcentage non négligeable de personnes vaccinées.
Autres risques insuffisamment évalués :
-Le vaccin à ARNm BioNTech / Pfizer contient du polyéthylène glycol. 70% des personnes développent des anticorps contre cette substance – cela signifie que de nombreuses personnes peuvent développer des réactions allergiques, voire mortelles, à la vaccination.
– Les vaccinations produisent des anticorps contre les protéines de pointe du SARS-CoV-2. Cependant, les protéines de pointe contiennent également des protéines homologues à la syncytine, qui sont essentielles pour la formation du placenta chez les mammifères tels que les humains. Il doit être absolument exclu qu’un vaccin contre le SRAS-CoV-2 déclenche une réaction immunitaire contre la syncytine-1, sous peine de provoquer une infertilité de durée indéfinie chez les femmes vaccinées.
Enfin il y a les risques proprement génétiques. Les trois principaux sont :
– Le risque d’apparition de virus recombinants.
Ce risque est indépendant du vecteur utilisé pour délivrer dans les cellules de l’hôte l’ADN, qu’il s’agisse d’un vecteur plasmidique, d’une nanoparticule ou d’un virus génétiquement modifié. Ce phénomène ne peut se produire que si du matériel génétique provenant d’au moins deux virus se retrouvent dans les mêmes cellules où ils échangent des séquences d’ADN. Ce qui est fort heureusement extrêmement rare dans la nature. Cependant la vaccination contre le Covid-19 sera une vaccination de masse à travers le monde entier. La probabilité que ce genre d’évènements survienne est donc loin d’être nulle. Une telle vaccination de masse avec ce type de vaccins pourrait devenir une fabrique à grande échelle de nouveaux virus recombinants. N’oublions pas qu’il suffit qu’un seul nouveau virus apparaisse quelque part dans le monde pour que les conséquences sanitaires, environnementales, sociales, soient mondiales et colossales…
– Le risque de mutagenèse insertionnelle (génotoxicité)
Il s’agit de l’incorporation dans notre génome d’une séquence apportée le vaccin, cette insertion pouvant inactiver ou modifier l’expression d’un ou plusieurs gènes. Ce risque de génotoxicité pour les cellules humaines cibles concerne donc les vaccins délivrant de l’ADN viral. Il peut également concerner les vaccins délivrant de l’ARN par le biais d’un vecteur viral. En effet, la transcriptase inverse virale peut alors convertir l’ARN délivré en ADN, lequel ira s’intégrer dans le génome des cellules cibles.
– Risques spécifiquement liées à l’utilisation de vecteurs viraux modifiés : l’immunotoxicité
De nombreux autres études ont montré des effets d’immunotoxicité de divers vecteurs viraux utilisés à des fins de thérapie génique ou de vaccination.
Les firmes pharmaceutiques dans leur folle course au profit ont entrainé la communauté médicale sur des chemins qu’elle risque bien de regretter un jour. D’éminentes personnalités comme le Britannique Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, a lancé un appel à la suspension des études sur les vaccins SARS-CoV2. Le recours à des vaccins utilisant du matériel génétique viral pourrait bien nous réserver de mauvaises surprises. Les échecs de la thérapie génique depuis 35 ans auraient dû servir de leçon. La vaccination qui est une mesure préventive s’adressant à un nombre considérable d’individus en bonne santé n’autorise pas la moindre prise de risque. Pourtant les risques de ces « vaccins génétiques » sont bien réels. La propagation de nouveaux virus recombinants pourrait nous précipiter dans une crise sanitaire plus désastreuse encore que celle que nous vivons aujourd’hui.