Trois bovins retrouvés morts en plein champ
À Suin et à Poisson, trois bovins ont été découverts morts, ce mercredi 21 octobre, au milieu des pâtures. La gendarmerie a ouvert des enquêtes pour déterminer les causes de ces décès.
Au lieu-dit des Comblettes, à la frontière entre Poisson et Paray-le-Monial, le champ est isolé. Là, à une centaine de mètres d’un chemin de caillou et à deux pas du Bois des Aisances, deux bovins ont été retrouvés morts ce mercredi après-midi. Philippe Ducrot, éleveur à Saint-Yan, propriétaire des animaux, explique : « je suis venu ce matin (ndlr : mercredi) un peu après 8 heures voir mes bêtes dans ce champ. Elles étaient toutes vivantes, j’en suis sûr. C’est un éleveur qui est venu dans une parcelle à côté l’après-midi qui m’a appelé. Il m’a dit que deux de mes bêtes étaient mortes ».
« Ce sont des limousines, qui sont plus sauvages que des charolaises
Sur place, deux génisses, des limousines âgées de deux ans, ont en effet perdu la vie. Prévenue, la gendarmerie s’est rendue sur place, pour dresser les premières constatations et tenter de comprendre les circonstances de ces décès. L’une des deux limousines aurait eu une oreille sectionnée, l’autre une marque sur le museau. Un vétérinaire s’est aussi déplacé. L’éleveur s’interroge : « le champ est isolé, il fait 15 hectares et je n’ai actuellement que 17 vaches ici… Je ne sais pas ce qui s’est passé. Si quelqu’un a fait ça, il a dû repérer les lieux avant… Et puis, ce sont des limousines, qui sont plus sauvages que des charolaises, donc pour les attraper ou les tuer, il faut savoir s’y prendre… ». Les brigades de gendarmerie de Paray et la brigade de recherche de Charolles sont chargées de l’enquête, notamment pour confirmer une potentielle intervention humaine.
Suin : un trou sur le front
Ce même mercredi, c’est le matin que Jean-Louis Marot, éleveur, a lui aussi trouvé une de ses bêtes mortes dans un champ, mais à Suin cette fois-ci, à 30 km de là. Il se rendait dans un de ses prés, le long de la route départementale reliant Beaubery à Saint-Bonnet-de-Joux, lorsqu’il a découvert sa génisse charolaise au sol. Selon lui, l’animal avait un trou sur le front, au-dessus des deux yeux, et un peu sang était visible. Entre peine et colère, il confiait hier : « la nuit, elles se tiennent à distance, quand j‘arrive avec mon tracteur, les bêtes ne viennent pas, elles sont méfiantes. Comment a-t-on pu faire ça ? ». La gendarmerie était sur place, pour une enquête ouverte pour déterminer, là aussi, les circonstances du drame.
Extraits du journal de Saône-et-Loire