Tout y est ou presque.
Confinement, pas de réel médicament, le grand médecin de la capital et sa pseudo science, les petites mains soignantes aux premières loges, le masque de thériaque, les morts évidemment….
« En 1631, la peste sévit à Clermont-Ferrand, surtout dans le faubourg des Gras. Elle règne en même temps à Riom, Thiers, Issoire et à peu près partout dans les moindres bourgades. A Orsonnette, qui comptait de 150 à 180 habitants, on dénombra 22 morts entre le 6 octobre et le 6 novembre. A Riom, Abraham de la Framboisière, médecin célèbre à Lyon, appelé, fait construire 200 cabanes en dehors de la ville et y fait conduire les 460 pestiférés.
Avant de quitter Lyon, il avait fait acheter des aromates pour une somme considérable. Il arriva à Riom avec 3 voitures chargées de térébenthine, d’encens, d’oliban, de vernie et d’huile de nard. Immédiatement, les consuls désignèrent les barbiers-étuviers pour parfumer les maisons infestées. Ils y pénétrèrent avec les plus grandes précautions, portant au cou du mercure dans une aveline, les narines remplies de thériaque. Ils faisaient brûler des parfums et tiraient des coups d’arquebuse dans les maisons »
Marc Doussé (Perrier un village de Basse Auvergne 4 siècle d’histoire G. Hervé)