Coronavirus : et si les difficultés respiratoires étaient dues à l’atteinte cérébrale ?
Yan‐Chao Li de l’Académie des sciences chinoise et Pékin et ses collaborateurs ont analysé des données acquises sur des patients atteints de diverses formes de coronavirus. D’après eux, l’infection du tronc cérébral par le virus pourrait, au moins partiellement, expliquer la défaillance respiratoire des malades aujourd’hui touchés par les formes graves du Covid-19.
L’atteinte au cerveau pourrait expliquer les arythmies cardiaques et troubles respiratoires
D’après les chercheurs chinois, la détresse respiratoire des patients ne serait pas due aux dégâts des virus sur les poumons. Ces derniers estiment que l’atteinte cérébrale pourrait expliquer ces troubles respiratoires. « L’hypothèse est que le virus pénètre dans le tronc cérébral via les voies nerveuses. Des fonctions importantes en dépendent, en particulier le contrôle des conditions cardiovasculaires et respiratoires, de sorte que des arythmies cardiaques dangereuses et des troubles respiratoires pourraient être déclenchés », explique Peter Berlit, secrétaire général de la Société allemande de neurologie.
Coronavirus : quand la maladie est silencieuse…
Si un grand nombre de personnes atteintes par le Coronavirus se plaignent de symptômes tels que la toux, la fièvre, les essoufflements ou troubles digestifs, pour d’autres, la maladie est silencieuse.
Malgré l’absence de symptômes, des personnes vivant dans des maisons de retraite sont décédées ces dernières semaines, rapporte la presse allemande. Dans une nouvelle étude, des chercheurs chinois fournissent maintenant une explication possible des décès dont les victimes n’avaient auparavant aucun symptôme. Là encore, ce serait l’atteinte au cerveau qui aurait conduit au décès.
Covid-19 : de nouvelles enquêtes sont encore nécessaires
Il existe ainsi de nombreux rapports qui tendent à démontrer que certains coronavirus pourraient pénétrer le système nerveux central ou le cerveau. Cependant, les scientifiques ne peuvent pas encore affirmer à 100% que ce soit également le cas avec le nouveau virus qui nous menace actuellement (Covid-19). Des études et investigations complémentaires sont encore nécessaires.