Progrès

 Le joujou du jour: le télétravail.

Cette éternelle fuite en avant prendra-t-elle fin un jour?
Au nom d’un pseudo progrès et d’une pseudo science, on bourre le mou (faut dire qu’il est épais le mou!)des populations infantilisées et aculturées, pour accroitre toujours plus leur aliénation, détruire toujours plus l’écosystème, les éloigner toujours plus de la réalité de la matière et de la vraie spiritualité.

Jamais depuis Pandore l’homme n’a été aussi arrogant et aussi stupide!

La pollution numérique, le combat de demain

C’est ce dont il était question ces dernières heures du côté du Sénat, à l’occasion du dévoilement d’une étude commandée par une mission d’information sénatoriale. À travers cette étude, on y apprend que le numérique a représenté l’année dernière 2% du total des émissions de gaz à effet de serre en France. Un pourcentage qui, en chiffres plus concrets, représente l’équivalent de 15 millions de tonnes de CO2 et, plus inquiétant encore, ce pourcentage pourrait augmenter de 60%… d’ici 2040. Et à l’échelle mondial, le constat est encore plus inquiétant

Et la source la plus importante de ces émissions a bien sûr été identifié : il s’agit des terminaux des utilisateurs, comme par exemple les télévisions, les ordinateurs, les objets connectés et donc les smartphones. Au-delà de l’étude et son bilan, la mission sénatoriale s’est donc présenté avec des mesures à prendre pour limiter l’impact écologique du numérique en France. Parmi les mesures à retenir, l’interdiction des forfaits de données mobiles illimitées.

Concernant les réseaux télécoms, plusieurs mesures sont là aussi à retenir comme par exemple l’installation des centres de données en France, pour bénéficier d’une empreinte carbone plus faible, ou la poursuite de l’équipement de tout le territoire en fibre optique. Malgré quelques réserves sur la nouvelle génération de réseaux mobile 5G, qui pourraient entraîner une hausse de la consommation de données, ces mesures permettraient donc de réduire considérablement l’empreinte carbone.

Enfin, d’autres mesures ont aussi été dévoilées comme la mise en place d’une taxe pour les plus gros émetteurs de données, où les plateformes de streaming font office de cible n°1. Concernant les terminaux, en sachant que la durée de vie d’un smartphone est actuellement de 23 mois, un tel renouvellement se doit d’être limité et c’est pourquoi le rapport appelle à l’achat de terminaux reconditionnés grâce à une taxe carbone européenne ou à l’application d’une TVA à 5,5% sur la réparation des terminaux.
Alexandre Manceau

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