« Trente oiseaux seulement atteignent le palais du Simorgh. Le chambellan leur présente alors un miroir; ces trente oiseaux contemplèrent enfin la face du spirituel, et perçurent qu’ils voyaient bien Simorgh. Ils étaient stupéfaits, ne sachant plus s’ils étaient restés eux-mêmes ou s’ils était devenus Simorgh. »
Avec la Conférence des oiseau, le poète persan Farid ad-Dîn ‘Attar (environ 1145-1220) conte, au fil d’un voyage imaginaire des oiseaux en quête de leur roi le Simorgh, l’itinéraire mystique du soufisme persan, pour lequel Dieu n’est pas extérieur au monde, mais présent dans la totalité de l’univers.