En décembre 1981, était débattue à l’assemblée nationale une proposition de loi dépénalisant les relations homosexuelles avec les mineurs de 15 à 18 ans. A cette époque, les relations hétérosexuelles étaient autorisées avec les mineurs de plus de 15 ans, mais les relations homosexuelles ne l’étaient qu’à partir de 18 ans.
Bien que le Conseil Constitutionnel et la Cour Européenne des droits de l’homme n’aient vu aucune atteinte au principe d’égalité dans cette différenciation, Gisèle Halimi et Robert Badinter persistèrent durant les débats à vouloir mettre un terme à une « discrimination contraire aux idées socialistes » (sic).
Dès son arrivée place Vendôme, Badinter a d’ailleurs adressé au parquet des instructions pour ne plus poursuivre l’éphébophilie.
Pour faire un bref rappel du prosélytisme politique, littéraire, artistique (en particulier cinématographique et de la mode):
-Les nuits fauves, Mort à Venise, télévisions de Roger Peyrefitte ou Matzneff ….
-Gabrielle Russier (on pourrait en citer d’autre plus proche de nous..), femme mûre qui séduit un adolescent sur lequel elle a autorité, aujourd’hui présentée comme un modèle d’émancipation formidable par les féministes.
-Beauvoir et Sartre et leurs intrigues minables avec leurs élèves.
-V. Peillon, demandant aux recteurs dans une circulaire de relayer énergiquement auprès des écoliers la « Ligne Azur » qui fournissait aux adolescentes un dictionnaire complet des pratiques saphistes et incitait les garçons à vaincre leurs inhibitions homosexuelles à l’aide de drogues (avec de petit dessins en illustration)
Ces quelques évocations choisies, en m’appuyant sur l’excellent texte écrit par Anne-Marie Le Pourhiet dans Closer, démontrent une propagande systématique au service des « désastreuses valeurs de notre temps », comme le disait Philippe Muray, il y a 20 ans, et la destruction méthodique des normes de l’ancien monde et leur remplacement par l’injonction à la déviance et au relativisme.
Jean Foyer avait pourtant pointé l’engrenage dans lequel nous nous engagions en révoquant la réalité sociologique, la morale judéo-chrétienne et la morale laïque de Jules Ferry. Il présentait que cette première brèche serait suivie de bien d’autres qui finiraient par déboussoler la société française.
Pour ma part, je suis aussi persuadé que les 2 « totems » que sont
-la différence des sexes
-la différence des générations
structurent notre société et lui permettent d’exister sereinement
Je ris jaune devant le bal des faux-culs actuel