Glyphosate (suite)

En complément à l’article précédent, quelques mots sur le labo Biocheck:

Un laboratoire militant
Le profil du laboratoire allemand aurait dû, lui aussi, éveiller les soupçons, sinon ceux des Français inquiets qui se sont fait tester, du moins des journalistes qui ont relayé leurs résultats : situé à Leipzig, ce laboratoire spécialisé dans le diagnostic vétérinaire a été cofondé en 1997 par Monika Krüger. Aujourd’hui retraitée, elle est une militante connue de la cause antiglyphosate et milite pour son interdiction depuis des années. Ardente partisane de l’agriculture biologique, elle a fait de son laboratoire une base référente des opposants à Monsanto et à son herbicide. Lorsqu’ils ont été vérifiés, par le passé, par les autorités allemandes, les résultats alarmants de BioCheck ont d’ailleurs été invalidés. La société américaine Abraxis, à l’origine de la méthode Elisa utilisée par BioCheck, a dû d’ailleurs se défendre en précisant que « les résultats positifs nécessitant une action réglementaire devraient être confirmés par une autre méthode », raison pour laquelle les tests Elisa ne sont pas reconnus par les agences sanitaires.

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