Infos et menus propos sur le problème énergétique
Les éoliennes qui polluent l’esthétique de notre Cézallier appartiennent à la société française Eolfi.
L’éolien en mer à un potentiel presque infini, selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le néerlandais Shell, qui veut devenir le premier électricien au monde, l’a bien compris. Il sait aussi que l’on aura besoin d’éolien flottant pour exploiter ce potentiel une fois épuisées les possibilités de l’éolien posé. Il n’est pas le seul pétrolier à y voir des synergies avec ses savoir-faire en construction offshore et en gestion de partenariats de long terme. Les pionniers du secteur de l’éolien flottant sont donc très courtisés. C’est le cas d’Eolfi, le chef de projet d’une ferme pilote entre Groix et Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), qui doit être mise en service en 2022. Le développeur d’énergies renouvelables français (70 salariés) a cédé à Shell. Le pétrolier a promis de l’intégrer totalement et de faire de lui sa tête de pont internationale de l’éolien flottant dans le monde. Motivant. Cette acquisition d’un acteur de l’énergie français, donc stratégique, doit néanmoins encore obtenir l’accord de Bercy.
Le 6 septembre 2019 a été inaugurée une première station de recharge d’hydrogène sur un site Michelin de Clermont-Ferrand. Deux autres stations de plus grosse capacité seront mises en place avant fin 2020 localement.
Michelin et Faurecia se sont engagés derrière l’entreprise iséroise Symbio pour développer la pile à hydrogène française et devenir leaders dans cette technologie.
C’est une très bonne nouvelle et une raison supplémentaire pour que l’Auvergne soit fière de la maison Bibendum.
La voiture à hydrogène est certainement LA solution du futur malgré la dangerosité de ce gaz, contrairement à cette folie qu’est la voiture aux batteries au lithium dont la fabrication est très polluante et utilise elle aussi une source fossile. En outre, la Chine et le leader de cette technologie.
Le stockage de l’énergie est un problème crucial qui n’a jamais été vraiment résolu efficacement. Il se pose particulièrement avec les éoliennes qui fournissent de l’électricité de façon non contrôlée. L’électricité ponctuellement excédentaire, par grand vent, pourrait être utilisée pour « casser » l’eau en hydrogène et oxygène. Cette opération est énergétiquement défavorable car elle consomme plus d’énergie qu’elle n’en fournit dans les piles à hydrogène lors de la recombinaison.
La mettre en œuvre de façon isolée est donc énergétiquement peu intéressant.
En revanche, associer éoliennes et hydrogène serait une façon élégante et efficace de stocker les kilowatts excédentaires et donc l’énergie.
cocorico! 🙂