L’empire du bien
« Voila ou nous en sommes exactement : à nous contenter de ce qu’on nous donne. A désirer ce qu’on nous permet. A nous intéresser à ce qu’on nous dévoile. A regarder ce qu’on nous montre. Et bien sûr, corrélativement, à nous refuser ce qu’on nous interdit. A ne jamais fouiller dans ce qu’on nous cache. »
« L’Empire du Bien reprend sans trop les changer pas mal de traits de l’ancienne utopie, la bureaucratie, la délation, l’adoration de la jeunesse à en avoir la chair de poule, l’immatérialisation de toute pensée, l’effacement de l’esprit critique, le dressage obscène des masses, l’anéantissement de l’Histoire sous ses réactualisations forcées, l’appel kitsch au sentiment contre la raison, la haine du passé, l’uniformisation des modes de vie. «
Bon anniversaire quand même 🙂
Merci Marie
Cela me fait penser à « délivrez nous du bien » de Natacha Polony – même constat, notre bâillonnement…
oui d’accord
assez fan de Polony au début, j’en reviens un peu
Muray a une autre profondeur me semble-t-il