Elysée

J’espère que cette vaisselle et ces couverts vous plaisent….
Dorés à l’or fin, ils valent bonbon et vous les avez payés ..

Je me dois de préciser suite à une remarque peu amicale qui m’a été adressée que ces couverts n’appartiennent pas à la commande que viennent de passer les hôtes actuels de l’Elysée. Je ne l’ai jamais prétendu; ça n’enlève rien au fait que ces ustensiles luxueux utilisés par certains de nos élus sont en décalage avec la détresse économique de beaucoup de Français.
Pour ce qui est de la fameuse commande récente, puisqu’on en parle, ci-dessous un article du « canard enchaîné » l’évoque
. Là encore on peut y voir un certain « décalage »…

Mon Cézallier

Le Cézallier : le vertige à l’horizontale

Le Cézallier apparaît telle une steppe solitaire et démesurée, aussi douce de rondeurs sensuelles que violentée par la froidure et la burle.
L’Auvergne, écrivaient Vialatte et Pourrat, est une île au cœur de la France. Le Cézallier, lui, serait plutôt une mer, paradoxale, soulevée au-dessus des terres. Un océan vert courant vers l’horizon en vagues souples, et quelques chapelles perchées sur ses rebords en guise de phares. Ainsi, celle de Saint-Alyre-ès- Montagne, tout au nord, celle de Chanet, perdue à l’est d’Allanche, avec son enclos minuscule, son porche creux pour protéger des bises mordantes et ses fresques romanes de cinéma (réalisées en 2002 pour Le Frère du guerrier, film de Pierre Jolivet). Ou encore à l’ouest, la chapelle Valentine, vigie blanche et noire au clocher carré, sur son promontoire dominant la Santoire et le hameau de la Gazelle…

( Sophie Bogrow  : Détours en France n°174, p. 55 Publié le 19/09/2014)

Quelques images typiques de cette terre qui me fascine

Schopenhauer

« La pensée de la cessation de notre existence .. doit raisonnablement aussi peu nous attrister que la pensée que nous n’aurions jamais existé .. Il faut envisager la vie comme une sévère leçon qui nous est infligée »
Extrait – Du néant de la vie

La raison et la lucidité face à l’idéalisme, pour sortir de celui-ci.
Pour moi, dur, dur…

Fablounette

A la façon de….  🙂

Le paon et le palais

Un jeune paon, imbu de son plumage
> Fût pris dès son plus jeune âge
> En mains par une vieille pintade
> Qui laissa son vieux coq en rade.

Lors, notre jeune volatile
> Qui se trouvait fort volubile
> Ne fût plus satisfait de son habitat
> Et se rêva en costume d’apparat.

Pourquoi, se disait-il, se contenter
> D’un simple poulailler, fût il doré,
> Alors que, sans travailler,
> Je puis demeurer au palais.

Il me suffit, si mes calculs sont bons,
> De prendre mes congénères pour des pigeons
> Et, pour les prochaines élections,
> De bien jouer les trublions.

Ainsi fût fait, et contre toute attente,
> Il prît la place laissée vacante
> Par le pingouin tout déplumé
> Dont tout le monde s’était lassé.

Pour constituer sa basse-cour
> Il fit appel à des vautours
> Aptes à tondre la laine,
> A amasser toutes les graines.

Ses anciens congénères
> Qu’Il jugeait fort vulgaires
> Virent enfin, mais un peu tard,
> Qu’on les prenait pour des bâtards.

Fort de son plébiscite aux élections,
> Notre dieu-paon, tel Pygmalion,
> Favorisa un jeune sardouk (1)
> Dont il se servait comme bouc.

Grisé par ses nouvelles prérogatives,
> Celui-ci, de manière fort hâtive,
> Se crût par son maître autorisé
> De jeunes oisons brutaliser.

Las, malgré la volonté manifeste
> De sceller ces faits funestes,
> L’histoire vînt à transpirer
> Hors des murs du Palais.

Devant ce gros scandale,
> Notre apprenti Sardanapale
> Dût rétropédaler
> A son grand regret.

Il envoya ses janissaires
> Désigner un bouc émissaire
> Mais la sauce ne prît pas
> Et l’oisillon resta sans voix.

Moralité :
> Même les rois de l’enfumage,
> Ceux mêmes qui se voulaient rois mages,
> Tombent un jour de leur piédestal
> Et devront quitter leur habit royal.

1): Sardouk : coq en tunisien (merci google!)

Désespérant!

 » Emmanuel Macron, aux prises avec les Gilets jaunes et leur colère qui ne s’éteint pas, veut apporter un début de réponse en annonçant la création d’un haut conseil pour le climat, selon une information du Journal du dimanche. On hésite à baptiser celui-ci Gustave, Théodule ou Hippolyte… Et on doute qu’il puisse entrer en résonance avec « ce que sent, ce que veut le peuple français ».
Plus embarrassant encore, il existe déjà un Conseil national de la transition écologique, dont la création vise à « renforcer le dialogue social environnemental », selon la présentation qu’en fait le ministère du même nom. Mis en place en 2013, il complète le Conseil national du développement durable qui réunit 90 personnalités qualifiées depuis 2003. C’est d’ailleurs devant cette instance qu’Emmanuel Macron va s’exprimer mardi. Annoncer devant le Conseil national de la transition écologique la création d’un haut conseil pour le climat, même le romancier Courteline n’aurait pas osé !  »

Extrait-Coignard dans le Point

 

Encore des bouches à gaver avec nos sous,…pour rien..